Recherches sur les névralgies consécutives aux lésions des nerfs : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 25 août 1860 / par Charles Londe.

  • Londe, Charles, 1795-1862.
Date:
1860
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Recherches sur les névralgies consécutives aux lésions des nerfs : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 25 août 1860 / par Charles Londe. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    10/58 (page 14)
    membre amputé, Deumark trouva une petite portion de la balle, logée au milieu des libres de ee nerf. P.-J. Descot, dans une thèse très-volumineuse intitulée Disser- tation sur les affections locales des nerfs (Paris, 1822), s’est peu étendu, dans le texte qui lui est propre, sur les accidents névralgiques consécutifs aux lésions des nerfs; le peu d’opinions personnelles qu’il émet m’ont paru singulièrement absolues ou erronées; il admet , par exemple, toujours l’influence de la constitution du blessé, son état antérieur de santé ou de maladie, comme ayant un effet marqué sur la production des accidents; d’après cet auteur, le plus souvent, quand «l’individu est sain, quand il garde le re- pos et qu’il ne s’expose à aucune autre cause de maladie, » la bles- sure guérit promptement et sans accidents graves, et, à ce propos, Descot rapporte deux expériences de piqûres de nerfs chez des chiens. Je dirai ailleurs quelle part je crois que l’on peut attribuer à l’in- fluence de la constitution. Un peu plus loin , Descot déclare que « les accidents graves, quand il en survient, ne dépendent de la blessure que comme d’une cause occasionnelle.» 11 est regrettable que l’auteur garde complètement le silence sur les autres causes, desquelles paraissent, d’après Lui, dépendre encore les accidents. Et encore, après avoir avancé que «l’application même instanta- née (?) de la ligature équivaut, pour le moins, par ses effets, à la division par un instrument tranchant,» il dit quelques lignes plus bas, que la ligature d’un nerf, même volumineux, ne produit pas les convulsions, les spasmes et autres accidents graves, que les pa- thologistes se sont plu à attribuer à ce genre de lésion» et il cite à l’appui de cette assertion , déjà en contradiction avec la précédente, [rois observations qui me paraissent loin de la confirmer. Ces ob- servations sont tirées de Petr.-Paul Molinelli, de Anevrismate e lœsa brachii in miltendo sanguine arteria dissertatio ; sur un premier malade, à la suite d’une ligature appliquée seulement pendant peu d’instants sur le nerf qui accompagne l’artère brachiale (le médian, «