Quelques considérations sur les rapports des polynévrites motrices et des poliomyélites antérieures : neuronites motrices inférieures : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 juin 1901 / par Madame Teitelbaum-Moguilevska.

Teitelbaum-Moguilevska, Mme, 1876-

Date:: 1901

Credit: Quelques considérations sur les rapports des polynévrites motrices et des poliomyélites antérieures : neuronites motrices inférieures : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 juin 1901 / par Madame Teitelbaum-Moguilevska. Source: Wellcome Collection.

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$nières années, et l’on a attribué le rôle prépondérant, successivement à une myopathie et à une polynévrite. M. Pierre Marie, dans son article sur « les maladies intrinsè- ques de la moelle épinière » du Trailé de Médecine de Charcot et Bouchard, ne lui consacre pas de chapitre a part. Aujourd’hui cependant, où l’on tend à dessaisir les poly- névrites du rôle trop exclusif qu’on leur attribuait il y a 10 ou 15 ans, l’atrophie musculaire progressive rentre peu à j es. 1 Puis paraissent des travaux sur la paralysie atrophique \ spinale infantile. Bien qu’elle eût donné lieu déjà depuis longtemps à d’im- portantes recherches (Heine 1840, Rilliet et Barthez, etc.), ] c’est surtout Duchenne de Boulogne qui, en 1864, en fait l’étude clinique, Cornil, Lockart Clarke en décrivent les lésions anatomiques. Presque en même temps, Duchenne décrit la paralysie i spinale aiguë de l’adulte, quia sensiblement le même aspect - clinique et la même marche que la paralysie spinale atro- phique de l’enfance. En tous cas, les différences qui les sépa- rent ne nous intéressent guère. Laveran indique une forme aiguë atteignant en trois jours son maximum de lésions. Cornil et Lépine indiquent une forme subaiguë. En 1853, Duchenne établit le syndrome clinique de la paralysie spinale antérieure subaiguë. Il pensait avoir affaire à une poliomyélite centrale, tandis que la plupart des ■, auteurs considèrent aujourd’hui cette maladie comme une polynévrite généralisée. Elle est d’ailleurs susceptible de rétrocession complète. De 1869 à 187 4, Charcot établit l’histoire clinique et ana- tomique de la sclérose latérale amyotrophique, où il trouve ■ des lésions simultanées des cordons latéraux et des cornes 1 peu dans le cadre des poliomyélit$