Traité des principales et des plus fréquentes maladies, externes et internes ... Ouvrage qui contient ... les directions ... à bien distinguer les maladies, & à les traiter à l'aide du régime & des ordonnances usitées pour l'apothicaire / [Johann Friedrich von Herrenschwand].

  • Herrenschwand, Jean Frédéric, 1715-1796
Date:
1788
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Traité des principales et des plus fréquentes maladies, externes et internes ... Ouvrage qui contient ... les directions ... à bien distinguer les maladies, & à les traiter à l'aide du régime & des ordonnances usitées pour l'apothicaire / [Johann Friedrich von Herrenschwand]. Source: Wellcome Collection.

    177/734 (page 157)
    De la fluxion catarrhale fur le poumon , &c. I SI urines font communément troubles , épailfes & blanches : le pouls eft em- barralfé & comme fuflfoqué, de forte que la fievre n’annonce point le dan- ger que court la perfonne atteinte de cette maladie, qui conduit fouvenfc au tombeau , fans avoir été précédée de fymptômes de nature à préfager un événement aufli funefte. Ses fuites font ordinairement une difpofition à la rechute, & des tu- bercules au poumon ; quelquefois même elle dégénéré en péripneumonie inflammatoire. Dès les commencements de la maladie , il fera néceflaire de faigner ceux qui font manifeftement pléthoriques , ,8c cela feulement une fois. On ne leur tirera cependant que fix à fept onces de fang , à moins que l’oppreffion & la rougeur du vifage ne fulfent très-confidérables. On dé- barralfera toujours L’eftomac au plutôt poflible , avec la poudre émétique No. 178 J après quoi l’on évacuera les inteftins avec le lavement purga- tif N°. III. Immédiatement après ces évacuations , les malades boiront conftamment tous les quarts-d’heures,une talfe de tifane des Santals No. 216, fort-chaude : ils humeront fouvent de la vapeur d’eau bouillie avec des fleurs de fureau ; ils prendront les poudres peétoraîes NO. I Sf > & par-deffus une talfe de la dite tifane. On leur appliquera, d’un jour à l’autre , le lave- ment purgatif fufdit, & fi l’opprefiion réfiltoit à ces remedes, ou que l’ex- pedoration diminuât beaucoup, on ajoutera à chaque prife des poudres pectorales, un grain de kermès-minerai. Si, dans les vingt quatre heures, ce remede ne foulageoit pas le malade, il prendra de deux en deux heures une ou deux cuillerées de la mixture antafthmatique N<?. 118 ; & b l’expec- toration étoit autant que fupprimée, on lui appliquera en même temps les véficatoires entre les deux épaules & aux gras-de-jambes. Quant au régime à obferver, on donnera au malade , de quatre en quatre heures , pour tout aliment, un bon bouillon fait avec une vieille volaille dégraiffée ,ou avec une tranche de rouelle de veau ; & l’on y fera infufer une peignée de cerfeuil ou de chicorée-amere- Dèsque la maladie aura diminuée au point qu’elle approchera de la nature du rhume, on emploiera , félon l’état de la toux & de l’expectoration , les différents reme- des recommandés pour le traitement des rhumes. On obfervera toutefois défaire les diltindions dont il a été parlé à la fin du précédent article, & de purger les convalefcents à deux ou trois reprifes, chacune à quelques.