Traité des principales et des plus fréquentes maladies, externes et internes ... Ouvrage qui contient ... les directions ... à bien distinguer les maladies, & à les traiter à l'aide du régime & des ordonnances usitées pour l'apothicaire / [Johann Friedrich von Herrenschwand].

  • Herrenschwand, Jean Frédéric, 1715-1796
Date:
1788
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Credit: Traité des principales et des plus fréquentes maladies, externes et internes ... Ouvrage qui contient ... les directions ... à bien distinguer les maladies, & à les traiter à l'aide du régime & des ordonnances usitées pour l'apothicaire / [Johann Friedrich von Herrenschwand]. Source: Wellcome Collection.

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    confommés , ainfi que les bouillons No. 12 , dans les temps ou loa pourra fe les procurer, de chocolat & d’autres aliments reftaurants, en obfervant d’en prendre peu à la fois, mais à fréquentes repriles. Ou lui donnera plufieurs fois par jour un doigt de vin de liqueur , & dans le be- foin , on le ranimera avec la mixture Nv. 124 » avec des eaux de fen- teur à mettre fous le nez , & même, en cas prellant, avec 1 elpiit volatil Nç. 75- : on lui lavera aufli les poignets & les tempes avec de 1 eau a la Pveine de Hongrie ou de lavande. S’il étoit trop foible pour ufer des aliments ref- taurants dont nous venons de faire mention, & qu’il fupportât néanmoins le lait, il prendra pour tout aliment, de fix en fix heures, fix onces de lait de vache fraîchement trait : il ne prendra dans ce cas, aucune autre nour- riture, fi ce n’eft à midi, qu’on pourra lui donner un gobelet d’un excel- lent chocolat de fanté , dans lequel il trempera quelques petites tranches de pain grillé. Il obfervera de s’abftenir de tout ce qui diminue les forces, & principalement des travaux de l’efprit, comme auffi de tout ce qui affeifte désagréablement l’ame. Il ne remédiera à la conftipation qu’au moyen du lavement domefti- que Nq. 108 : & afin d’animer la circulation dufang, on lui frottera dou- cement, les matins & foirs, avec une flanelle, les extrémités ; en obfervant que ces fri&ions fe faffent du bas vers le haut. On pourra faire prendre aux perfonnes d’une conftitution froide & phlegmatique, les bouillons de vi- pères. DES OBSTRUCTIONS EN GENERAL. Après les fievres, le genre de maladie qui efl: le plus étendu, comprend les obftrudions ou l’interception plus ou moins parfaite & confidérable du cours des liquides à travers les vaiffeaux de la partie affeétée. Lorlque l’obftruclion efl; légère, on l’appelle engorgement, & l’engorgement qui n’eft pas perma- nent , fe nomme congeftion. Lorfque la partie obftruée l’eft conftamment & au point d’être palpable , le mal eftappellé obftruétion avérée, & quand l’obf- truclion efl confirmée au point que la partie obftruée eft dure à l’attou- R