Du microscope et des injections : dans leurs applications à l'anatomie et à la pathologie, suivi d'une classification des sciences fondamentales, de celle de la biologie et de l'anatomie en particulier / parCh. Robin ; avec 23 figures en intercalées dans le texte et 4 planches gravées.

  • Robin, Ch.
Date:
1849
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Credit: Du microscope et des injections : dans leurs applications à l'anatomie et à la pathologie, suivi d'une classification des sciences fondamentales, de celle de la biologie et de l'anatomie en particulier / parCh. Robin ; avec 23 figures en intercalées dans le texte et 4 planches gravées. Source: Wellcome Collection.

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    de végétaux ne présentent d'abord d'autre complication que d'être formés de^deux ou de plusieurs cellules placées bout à boni ; plus tard, enfin, plusieurs se placent l'une à côté de l'aulre, et au fur et à mesure de cette compli- cation , les éléments anatomiques varient de forme et d'organisation, et en même temps les fonctions se spé- cialisent davantage. Des organes nouveaux apparais- sent; des individus nouveaux se montrent sous forme d'autant de rameaux, pouvant en général être déta- chés, vivre , et se produire loin du tronc commun. 187. Si, dans la définition des animaux, il n'est pas fait mention du tube digestif, c'est qu'il n'existe pas chez tous les animaux : tels sont les Spongiaires, les Vibrioniens, les Monadiens, etc., les plus simples de tous (1). C'est parce qu'on ne connaissait pas d'une ma- nière encore assez exacte la structure et les propriétés des éléments anatomiques, que l'on a cru jusqu'à pré- sent à la nécessité d'un tube digestif pour distinguer les animaux des végétaux, et pour se rendre compte de la possibilité de leur nutrition. Mais, à cet égard, l'é- tonnement cessera si l'on se rappelle que les faisceaux primitifs des muscles, les corpuscules ganglionnaires at- teignent des dimensions deO'^'^,05 à 0*slO, et ne sont en contact avec les vaisseaux que par quelques parties de leur surface sans cesser de se nourrir; que la corde dorsale, les cartilages, etc., ne reçoivent pas de vais- seaux et se nourrissent ; et surtout enfin que lés ovules de beaucoup d'animaux, que les larves iVAstéries, Oursins, etc., nagent dans l'eau à l'aide de cils vibra- (1) Dujardin, Histoire naturelle des infusoires, Paris, 18/il, in-8, et Mém, fur la mrcode ( Ànn, des sciences nM., I8/4...).