De l'hémorragie utérine au cours de la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le samedi 19 juillet 1902 / par Mlle Soukostavska.

  • Soukostavska, Mlle.
Date:
1902
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Credit: De l'hémorragie utérine au cours de la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le samedi 19 juillet 1902 / par Mlle Soukostavska. Source: Wellcome Collection.

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    ment le vestige d'un corps jaune que l’on pouvait rattacher à la menstruation que la malade accusait une douzaine de jours environ avant le début de sa fièvre et trente jours à peu près avant la mort. Dans l’autre ovaire, une incision pratiquée suivant le grand axe de l'organe découvrit une cavité de la grosseur d’une petite noisette et assez superficielle. Ace niveau, on pouvait constater une cica- trice linéaire, fibreuse et solide sur la membrane péritonéale; cette cavité contenait un sang noir et fluide dans lequel baignait un petit caillot rouge brique en voie d’évolution rétrograde et déjà d’un cer- tain âge, c’était la trace d’une hémorragie intra-folliculaire anté- rieure; la paroi interne de la cavité était un peu épaisse et teinte en rouge sombre par imbibition de l’bématoxine. Cette lésion ovarique nous a paru constituée par une hémorragie de date relativement récente effectuée dans un foyer hémorragique plus ancien, comme si deux épanchements sanguins s’étaient pro- duits à deux époques différentes dans un même follicule de Graaf. Il ne nous répugne pas d’admettre que ces deux épanchements ont pu se faire l’un au moment de la métrorragie qui [survint au second jour de la fièvre, l’autre conjointement avec la légère métrorragie du huitième jour. Les ovaires présentaient, en outre, une ou deux petites taches noirâtres noyées dans leur parenchyme, reliquat pro- bable de vieux corps jaunes. Observation IX (Perroud) Louise B...., de23ans, entre à THôtel-Dieu, le Ie1' novembre 1861. Cette femme est réglée d’une manière régulière; elle n’avait pas eu ses règles depuis un mois et les attendait, quand, au quatrième jour d’une pyrexie encore mal déterminée, elles apparurent et coulèrent comme d’habitude pendant trois jours, sans colique et sans douleur lombaire ; la malade avait alors de la fièvre, une vive céphalalgie avec sensation de brisement général. Cet état morbide s’aggrava peu à peu et les signes d’une fièvre typhoïde adynamique très grave ne lardèrent pas à se manifester; la langue se sécha, le ventre se bal-