Quelles sont les causes les plus fréquentes de la mort à la suite des grandes opérations chirurgicales? : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er août 1838 / par G.-A. Cassoulet.

  • Cassoulet, G.A.
Date:
1838
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Credit: Quelles sont les causes les plus fréquentes de la mort à la suite des grandes opérations chirurgicales? : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er août 1838 / par G.-A. Cassoulet. Source: Wellcome Collection.

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    gestions , les inflammations, et opère sur la plaie nouvelle un utile dégorgement. Néanmoins tout le monde sait que cette effusion doit avoir ses bornes. Bien plus, chez certains sujets profondément dé- bilités par la longueur de la maladie ou une hémorrhagie préalable, il est de la plus haute importance d’empêcher toute déperdition du fluide sanguin ; autrement le malade serait expose a périr sous le couteau de l’opérateur, ou peu de temps aptes. Lhémotrhagie est surtout à craindre lorsqu on opère dans le voisinage des gtos vais- seaux, ou qu’on est obligé de les couper. Sous ce rapport, il faut redouter aussi les grosses veines : c’est ainsi que la lésion de la ju- gulaire interne , dans les opérations faites au cou , est un accident ordinairement mortel. Pour certaines amputations ou désarticula- tions dans le voisinage du tronc , la crainte de l’hémorrhagie doit sans cesse préoccuper le chirurgien. Quelques-uns lient d’avance l’artère principale avant d’entreprendre de pareilles opérations; mais, dans tous les cas , les choses doivent être disposées pour qu’on puisse sur-le-champ se rendre maître du sang. L’aide chargé de pratiquer la compression devra être digne de toute confiance , ou bien il faut employer un des nombreux instruments qui ont été imaginés pour remplir cet office. Dans certaines opérations faites sur des tissus érectiles , les capillaires ont acquis un volume considérable, et ils sont le terme d’une fluxion très-active; soudain les hémorrha- gies ont lieu de tout côté, et la vie s’échappe bientôt avec le sang. Quelquefois les vaisseaux sont enfoncés dans les chairs ; le tissu cellulaire qui les entoure est lardacé ; il est difficile alors d’y porter des ligatures solides , de les tordre , etc. : ce sont autant d’événe- ments que le chirurgien doit prévenir , et qui présentent un des plus graves dangers des grandes opérations. La mort par hémor- rhagie est précédée de vertiges , de pâleur de la face, de petitesse du pouls et de syncope ; quelques convulsions annoncent ordinaire- ment le moment fatal. Asphyxie. — Cet accident n’est guère à redouter que lorsqu’on opère dans le voisinage des voies aériennes. Il faut prévenir alors la rétraction de la longue (résection du maxillaire inférieur) , l’intro-