Considérations sur la force vitale et médicatrice et sur les fièvres essentielles : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 14 juillet 1837 / par Marie-François-Xavier Butignot.

  • Butignot, Marie François Xavier.
Date:
1837
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Considérations sur la force vitale et médicatrice et sur les fièvres essentielles : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 14 juillet 1837 / par Marie-François-Xavier Butignot. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    10/56 (page 10)
    des phénomènes organiques que l’assemblage lui- même de nos organes. N’y eût-il qu’un simple mouve- ment, on pourrait demander où est l’analogie; où sont les faits qui servent de base à cette doctrine? Mais 1a différence est immense entre un simple mouve- ment et la succession des actes que nous avons à considérer. Quels rapports notre esprit saurait-il apercevoir, par exemple, entre un mouvement et les phénomènes de la reproduction , entre le jeu d’une machine et le développement, la formation même des pièces qui la composent ? L’œuf arrive par la trompe dans l’utérus, n’offrant aucune mar- que d’organisation , et cependant on voit bientôt se former de toutes pièces, non-seulement les organes nécessaires à la vie utérine , mais encore ceux sans lesquels la vie ne saurait se continuer après la nais- sance : à cette époque, un nouvel ordre de fonctions commence ; le corps s’accroît, acquiert la faculté de se reproduire; mais quelques années s’écoulent à peine, et bientôt on le voit dépérir, les fonctions languissent, et la mort vient enfin terminer la scène. Or, à ce ta- bleau raccourci, n’est-il pas évident que les organes que l’on voudrait considérer comme cause, se dé- veloppent , au contraire, sous l’influènce du prin- cipe qui lés régit, semblent se modifier sans cesse suivant ses exigences , et se plier à soc action ? que la vie . l’accroissement, la mort ne peuvent se con- cevoir sans recourir à une force qui n’est pas la pro- priété des éléments matériels qui constituent > nos