De l'ataxie locomotrice d'origine syphilitique (tabes spécifique) : leçons cliniques professées a l'Hòpital Saint-Louis / par Alfred Fournier.

  • Fournier, Alfred, 1832-1914.
Date:
1882
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Credit: De l'ataxie locomotrice d'origine syphilitique (tabes spécifique) : leçons cliniques professées a l'Hòpital Saint-Louis / par Alfred Fournier. Source: Wellcome Collection.

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    Report 2 cas. spécifique (mercuriel ou ioduré) d'une durée de quinze jours à trois ou quatre mois * 46 — III. Malades ayant subi un traitement spécifique de cinq à six mois. 13 — IV. — ^ — de sept à huit mois. 8 — V. — — — d'un an (environ) . 4 — VI. — — — de treize à quinze mois 3 — VII. — — — de vingt mois à deux ans (environ) . . 3 — Total. . . 79 — De tels chiffres ont une signification précise, absolue que nous nous empresserons de spécifier. Quelle valeur, en effet, au point de vue thérapeuti- que, présentent des traitements de quelques semaines à quelques mois, institués au début de la diathèse et non poursuivis au delà ? Quelle valeur présentent même des traitements de quelques mois à un an ? Cela, nous ne le savons que trop aujourd'hui, et les résultats d'une 1. Sous ce chef se trouvent rangés quelques cas oii le traitement suivi par les malades a été véritablement insignifiant, presque nul. Exemples : Obs. IX. — Le malade a pris pour tout traitement, au moment de l'invasion secondaire, cinquante pilules d'un centigramme de proto-iodure d'hydrargyre. Obs. XVII. — Le malade n'a jamais rien pris autre qu^un flacon de liqueur de Van Svi^ieten. Obs. LVI. — Le malade a fait, au début de la période secondaire, une douzaine de frictions mercurielles. Obs. LVII. — Pendant la durée du chancre, traitement de quelques semaines (vin « dépuratif ï>, prescrit par un pharmacien, et quelques pilu- les probablement mercurielles). Obs. LXXI. — Le malade a pris pour unique traitement, au début de la diathèse, 10 pilules de Ricord, c'est-à-dire 50 centigrammes de proto- iodure d'hydrargyre. Sept autres cas sont relatifs à des malades qui ont été traités exclusive- ment par l'iodure de potassium, sans avoir jamais absorbé un atome de mercure.