De l'usage du quinquina dans les fièvres rémittentes: mémoire qui a remporté, en 1785, au jugement de la Société Royale de Médecine de Paris, le premier prix sur la question proposée en ces termes: 'déterminer quels sont les avantages et les dangers du quinquina'. Administré dans le traitement des différentes espèces de fièvres rémittentes ... / [Jean Baptiste Timothée Baumés].

  • Baumes, J. B. T. (Jean Baptiste Timothée), 1756-1828
Date:
1790
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De l'usage du quinquina dans les fièvres rémittentes: mémoire qui a remporté, en 1785, au jugement de la Société Royale de Médecine de Paris, le premier prix sur la question proposée en ces termes: 'déterminer quels sont les avantages et les dangers du quinquina'. Administré dans le traitement des différentes espèces de fièvres rémittentes ... / [Jean Baptiste Timothée Baumés]. Source: Wellcome Collection.

    31/308 (page 31)
    ment prononcée , leur droit à la famille des vraies rémirtentes doit être conservé, plus sans doute en vertu de leur périodicité , qu’à cause du pré- cepte de Galien , qui dit que les fievres qui s’an- noncent par des frissons , doivent être comp- tées au nombre de celles qui sont sujettes à des retours réguliers. XI. Tant que les symptômes qui se dévelop- pent dans les exacerbations , se bornent à une augmentation de la fièvre et des incommodités qui ont coutume de l’accompagner, telles que le mal de tête, les inquiétudes , la chaleur , la soif, peu de sommeil, la fréquence de la respiration , et que le pouls se maintient développé, la fiè- vre rémittente est d’une nature simple et bénigne; elle l’est moins lorsque le paroxisme amène du délire, un peu d'oppression, une toux incom- mode , un météorisme modéré ; mais sa nature est grave lorsqu’il survient dans les reprises , soit des foiblesses, des syncopes, soit un délire frénétique, ou une affection soporeuse , apo- plectique , ou des mouvemens convulsifs, ou un météorisme excessif, ou les symptômes de la pleuresie , de la péripneumonie, de l’hépatite, de la dyssenterie, d’une inflammation de bas- ventre , etc., et que le pouls devient petit, mou, inégal: signe affecté au plus grand nombre des fièvres graves ou malignes.