Mémoire sur la structure élémentaire des principaux tissus organiques des animaux / [H. Milne-Edwards].

  • Milne-Edwards, H. (Henri), 1800-1885.
Date:
1823
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Credit: Mémoire sur la structure élémentaire des principaux tissus organiques des animaux / [H. Milne-Edwards]. Source: Wellcome Collection.

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    que ces membranes sont formées de globules de la même grandeur, et affectant, ,à peu de chose près, la même disposition que ceux qui constituent le tissu cellulaire. La structure des membranes séreuses, du péritoine, par exemple, et celle d’une lame de tissu cellulaire sont tellement semblables , qu’il serait difficile d’assigner des carac- tères propres à les distinguer. Ce résultat n’a rien qui doive nous éton- ner. Des faits nombreux, rapportés par Bichat. prouvent qu’il existe une très-grande analogie, sinon une identité parfaite entre ces deux tissus. Le chorion muqueux, dans sa structure intime, ne paraît différer que bien peu de ees deux tissus. Dans la conjonctive, la mem- brane muqueuse intestinale du chien, etc., le diamètre des globules est de ~ de millimètre. Les rangées qu’ils forment sont plus rappro- chées, et enfin leur arrangement présente peut-être un peu moins d’irrégularité que dans les tissus dont nous venons de parler. Il est donc évident que les tissus cellulaire, séreux et muqueux, sont formés de globules dvi même diamètre, réunis en séries, dont l’aspect est toujours le même; car le caractère essentiel do la dispo- sition qu’ilsaffectent est de n’avoir entre eux aucun rapport constant. La recherche de la fibre élémentaire des muscles â depuis long- temps fixé l’attention. Plusieurs savans s’en sont occupés d’une manière spéciale; mais le résultat de leurs observations, perdu au milieu d’un amas de raisonnemens vagues ou de dissertations fu- tiles , n’a d’abord inspiré aucune confiance. C’est depuis quelques années seulement que nous avons acquis sur ce point des connais- sances positives et fondées sur des faits qui ne peuvent être révoqués en doute. Dans le milieu du dix-septième siècle, fdooke et Lemvenhoeck, les premiers, ont examiné au microscope la structure des muscles, et ont observé que les dernières fibres , qu’on peut y apercevoir à l’œil nu, étaient encore composées d’un très-grand nombre de filamens d’une ténuité extrême, et qui étaient réunis entre eux par du tissu cellulaire.