L’électricité : moyen de diagnostic en gynécologie / par J. Houdart.

Date:
1894
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Credit: L’électricité : moyen de diagnostic en gynécologie / par J. Houdart. Source: Wellcome Collection.

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    cation, avant d'entreprendre un'traitement électrique, il mettait tout en œuvre pour arriver, chose souvent difficile, à un diagnostic précis. Les antécédents, les commémoratifs, les prodromes, les symptômes subjectifs actuels ou éloignés étaient soigneusement notés ; les examens étaient rigoureux et répétés; le palper, le toucher vaginal et rectal, rhystcrométrie, l'observation directe au spéculum, l'état général et même les explorations sous chloro- forme, daivs les cas difficiles, étaient mis en œuvre. • Il observa que toute douleur ovarienne hystérique, sans lésion des annexes, était à peu près toujours ' guérie par le courant faradique de tension, et cette observation fut vérifiée par de nombreux faits cli- niques. De cette constatation d'importance capitale, il res- sortait que, dans le doute, le chirurgien était en droit d'intervenir par la laparotomie ou une opération chi- rurgicale, quand le traitement électrique bien employé n'avait pas amélioré une malade ; à l'avance, il pou- vait dire qu'il n'était pas en face d'une lésion sme ma- teria, mais en présence d'un processus morbide quel- conque, ayant son siège ou dans l'utérus ou dans les annexes. Il y a quelques exceptions à cesguérisons, mais elles sont fort rares : elles s'expliquent, d'ailleurs, par le fait même de l'hystérie dont elles dépendent ; cette névrose ayant pour caractère dominant la variété, la bizarrerie et l'inattendu dans toutes ses manifestations. Dès 1887, au Congrès de Dublin, Apostoli, d'accord