Considérations sur la nature et le traitement de quelques maladies héréditaires ou de famille ... Lu à l'Institut de France le 25 janvier 1808 / [Antoine Portal].

  • Portal, Antoine, 1742-1832
Date:
1808
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Credit: Considérations sur la nature et le traitement de quelques maladies héréditaires ou de famille ... Lu à l'Institut de France le 25 janvier 1808 / [Antoine Portal]. Source: Wellcome Collection.

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    L’enfant, en venant au monde» peut donc être bien différent de ee qu’il eût été sans ces causes pour ainsi dire étrangères à lui-même , qui le différencient de ses païens relativement à leur première santé 7 et qui les rapprochent au contraire d’eux relativement à leurs ma¬ ladies ; et comme le nombre et l’intensité de celles qui sont acquises peuvent augmenter à proportion que ces hommes vivent , quelque forts qu’ils soient nés, les en- fans issus de vieillards sont plus disposés aux maladies héréditaires , et ont une plus faible constitution pour les supporter (i La nourriture de l’enfant par sa propre mère ou par une nourriture étrangère, pourra encore produire en lui d’autres différences plus on moins remarquables re¬ lativement au physique et relativement au moral, mais qui l’assimileront de plus en plus à sa nourrice. Aussi les anciens- médecins. qui la regardaient comme une seconde mère 9 - ont-ils compris parmi les maladies hé¬ réditaires morhi congeniti5 connati , s eu connutriti 9 d’Hippocrate ; parentales, de Pline 5 hœreditarii , de sitlons de la mère? Mais si de pareilles altérations peuvent se former à la peau ? ne s’en fonne-t-ü pas d’autres dans les parties internes auxquelles nous ne faisons pas attention? Cela est plus que vraisemblable 5 et de là n’y a-t-il pas des dispositions et morales et physiques qui font que les en- fans ressemblent moins à leurs pères? (i) Se 71 es et v a le tu clin a rii, imbecilles.... Jilios vitiosa constitutione gi- gnunt, cjjiâ tandem in morbos simiies, hœreditarios idcirco nuncupatos . incurrant, ut parentibus liberi succédant, non minus morborurn . quant pas se.ssi.qnum hœredcs. Fernei, /Je morborurn eau sis , lib. I « cap. 11.