Volume 1

Élémens de chimie appliquée à la médecine et aux arts / Par M.-P. Orfila.

  • Orfila, Matthieu Joseph Bonaventure, 1787-1853.
Date:
1819
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Credit: Élémens de chimie appliquée à la médecine et aux arts / Par M.-P. Orfila. Source: Wellcome Collection.

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    dans les corps doues de cette faculté suit, comme il est probable, la même loi qile celle de la lumière, elle sera: à son maximum lorsque le corps sera dans une pôsition perpendiculaire. ■-,ï; e B. Ces corps blancs , polis, doues d’une grande force1 réfléchissante, perdent cette faculté, en totalité ou en partie, si on les noircit ou qu’on les rende raboteux par un moyen quelconque. Expérience. i°. Les réflecteurs enduits de suie noire, et placés d’ailleurs dans les mêmes circonstances qu’auparavant, absorbent un très-grand nombre de rayons calorifiques, s’échaudent et jouissent à peine de la faculté réfléchissante : il en est de même si on les dépolit en les rayant avec du sable. 2°. Si l’on couvre d’encre de la Chine la boule d’un thermomètre, et qu’on l’expose au soleil lorsque cette couche noire est sèche, le thermomètre s’é¬ lève de 5° à 6° de plus qu’un autre thermomètre dont la boule n’a été recouverte d’aucune matière noire. Ces faits nous portent à conclure, que plùs lejpouvoir réfléchissant d’un corps est augmenté, plus son pouvoir absorbant est diminué, et vice versd. Du Refroidissement dés Côtps. 4s. Après avoir exposé en détail les circonstances qui influent sur réchauffement des corps que l’on plonge dans un foyer ardent, et de ceux qui en sont à une certaine distance, nous devons examiner celles qui agissent sur un corps échauffé par l’un ou l’autre de ces moyens , et qui yient à se refroidir. Ces circonstances sont : i °. la capacité de ce corps pî>ur le calorique; 2”. sa faculté conductrice; 3°. l’état poli ou terne de sa surface; sa couleur; 5°. enfin, l’état tranquille ou agité de l’air qui l’entoure. Capacité du corps pour le calorique et faculté conduc¬ trice. Toutes choses égales d’ailleurs, le corps se refroidira