Le magnétisme militant : origine et histoire des luttes, progrès et conquêtes de la science : le somnambulisme aux prises avec les corps savants, calomnié, traduit devant la haute magistrature et défendu par les sommites du Barreau / par L.P. Mongruel.

  • Mongruel, Louis Pierre.
Date:
1851
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Credit: Le magnétisme militant : origine et histoire des luttes, progrès et conquêtes de la science : le somnambulisme aux prises avec les corps savants, calomnié, traduit devant la haute magistrature et défendu par les sommites du Barreau / par L.P. Mongruel. Source: Wellcome Collection.

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    tiués à être placés sur les loteries d’Allemagne et qui devaient infailliblement produire des gains considérables. » Enfin, au domicile de la femme D..., faubourg Saint- Martin, le commissaire a trouvé un cœur de mouton saignant et traversé d’un poignard, à l’aide duquel la nécromancienne fai- sait des conjurations. » Les différents objets saisis ont é!é envoyés au parquet. » {Le Pays, du 13 août). La plupart de ces allégations n’avaient aucune espèce de fondement. Aussi s’était-on borné à donner des ini- tiales afin d’échapper au danger d’une attaque en diffa- mation. Il n’en fut pas de même d’un article communiqué au Droit et à la Gazette des tribunaux du 17 août, et dans le- quel nous étions désignés nominalement, afin sans doute d’exercer plus sûrement une déplorable influence sur l’opinion des juges qui devaient, quinze jours plus tard, prononcer sur notre honneur et sur notre liberté. Voici le texte de cette infâme calomnie publiée par le Droit, en dépit de la vérité et du bon sens. ENCORE LE SOMNAMBULISME. —LE NOUVEAU DOCTEUR SANGRADO. « M. le préfet de police continue à faire une guerre à^outrance aux somnambules. Des rapports avaient fait connaître que la dame Mongruel continuait à rendre des oracles, malgré la con- damnation dont elle a été frappée le 31 juillet dernier, ainsi que . J son mari, par la police correctionnelle, et ordre fut donné de la surveiller. » Hier, M. Martinet, commissaire de la section de la Monnaie, et M. Blancliet, officier de paix, se rendirent chez la pythonisse, rue des Beaux-Arts, 5. » Ils se présentèrent comme de simples consultants. On les fit entrer dans une salle d’attente, élégamment meublée. A l’un des angles de cette pièce se trouvait une porte masquée par une draperie, au-dessus de laquelle on lisait: « Cabinet de la si- » bylle moderne. » Ils entendirent bientôt de ce côté des cris rauques, des gémissements, préludes mystérieux, qui, de même qu’à Delphes, annonçaient la présence du Dieu. Mais ils ne tar-