Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 juin 1841 / par C.-J. Lanel.

  • Lanel, C.J.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 juin 1841 / par C.-J. Lanel. Source: Wellcome Collection.

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    œuvres, Paré cite des faits de désarticulation, et donne certains préceptes touchant ces sortes d’opéra- tions : « un pauvre soldat, dit-il ( œuvres complètes, chap. 28, p. 233, dernière édition ), reçut au bras sénestre un coup d’arquebuse, dont survint gangrène, esthioraène jusqu’à la jointure du coude, et jusqu’à l’épaule y avait gangrène , etc. Après avoir connu ladite mortification , prit la hardiesse, suivant le com- mandement de notre art, lui couper le bras dans la jointure du coude, et ne se faut esbahir de telle amputation de la jointure , car Hippocrate la re- commande » Après le Père de la chirurgie moderne, F, de Hilden parle des désarticulations comme d’une opéra- tion généralement employée de son temps. L’éléve et le commentateur de Paré, quoique bien inférieur à son maître, Pigray, ne fait difficulté de vanter ces sortes de méthodes ; « aucuns font difficulté, dit-il, de couper dans la jointure ou près d’icelle, à cause des parties nerveuses ; toutefois les accidents n’en sont pas si grands ; j’en ai vu plusieurs qui ont bien succédé. » Nous venons de voir que, loin d’être ignorées des anciens, les désarticulations leur étaient bien connues : les plus larges jointures étaient ou- vertes par eux, puisque Albucasis parle de celles du pied, du genou, etc.; mais les méthodes dont ils faisaient usage ne nous sont pas nettement parvenues. Néanmoins nous venons de poursuivre l’historique de