La stérilisation du lait par le peroxide d'hydrogène / par C. C. L. Budde.

  • Budde, C. C. L.
Date:
1905
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Credit: La stérilisation du lait par le peroxide d'hydrogène / par C. C. L. Budde. Source: Wellcome Collection.

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    II résulté des analyses que: du lait bourru absorbé il a été digéré 93,n °/0 N. et 96,5Q °/0 de graisse „ „ chauffé à 75° pend. 10 m. „ 89,59 „ „ „ 94,i0 „ » » » à 38® „ 3 0 ni. „ 80,30 „ „ „ 92,13 „ „ Le résultat moyen de 6 séries d expériences a été, à une seule ex- ception près, que les coefficients de digestibilité témoignaient nettement en faveur du lait bourru. Le fait que les veaux étaient pris de diarrhée dès qu'on leur fit absorber du lait chauffé à 880 centigrades pendant 30 minutes surprit 1 auteur au point qu’il entreprit une suite d essais vérificateurs dans une ferme où il y avait 12 veaux de même âge et tous en de très bonnes conditions. Il les nourrit, 6 avec du lait chauffé comme dit plus haut, et 6 avec du lait bourru. Dans les 48 heures les 6 premiers étaient pris de diarrhée tandis que les 6 autres restaient bien portants et venaient à souhait. Dans sa conclusion T auteur admet comme possible que ï on puisse constater chez les nourrissons alimentés par le lait de la vache, des effets identiques à ceux constatés par lui chez les animaux. Dans son livre „ Tuberkuloseentstehung, Titberkulosebekâmpfung und Saüglingsernahrung (Beitrage zur Experimentellen. Tlierapie, fascicule 81904 page 92.) le professeur Behring parle de quelques expé- riences analogues à celles dont il est question plus haut. „En l’année 1899, dans la propriété de „Miedzysgswielz“ sur le nombre total de 39 veaux, 22 ont été nourris pendant 8 semaines avec du lait stérilisé et 17 avec du lait non stérilisé et, l’on y a fait des observations très minutieuses relativement à l’augmentation de poids, à la consommation de lait et au profit qu’en a tiré les animaux. Les 8 semaines qu’ont duré les expériences étant écoulées, on a constaté comme suit: Les premiers avaient augmenté en moyenne de 95,2() °/0 tandis que pour les seconds le nombre correspondant se chiffrait à 154,4!) °/0. Pour l’augmentation en poids d’un kilogramme on avait employé en moyenne 11 x/4 de litres de lait stérilisé et seulement 95/fl de litres de lait non stérilisé. Un litre de lait non stérilisé avait rendu en poids de viande 100,3 grammes tandis qu’un litre de lait stérilisé n’en avait donné que 88,8. Bien que les sujets sommairement exposés dans ce qui précède soient généralement connus, j’ai tenu à m’en servir comme une sorte d’entrée en matière afin de prouver que l’absorption de lait bourru bien que pouvant présenter quelque danger qu’on ne parviendra pas à éloigner ou du moins pas au cas où le lait est employé sur une