La stérilisation du lait par le peroxide d'hydrogène / par C. C. L. Budde.

  • Budde, C. C. L.
Date:
1905
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Credit: La stérilisation du lait par le peroxide d'hydrogène / par C. C. L. Budde. Source: Wellcome Collection.

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    contrôle auquel on a soumis les méthodes analytiques durant les recherches systématiquement groupées: , qu’une addition convenable de peroxyde d'hydrogène avec chauffage a 50 permet de désinfecter complètement le lait sans changer en rien ni l’aspect ni le goût. que ce lait en bouteilles à fermeture hermétique, se maintient trais indé- finiment, sans aigrir et sans se cailler. Au début de ces expériences on fixa à dix heures la durée du chauffage requise pour assurer la parfaite stérilisation du lait. Je crois que les expériences en question mettent en pleine évidence que, si le Ho 02 est bien dosé, trois heures de maintien à 50° suffisent pour pré- parer un lait de bonne garde, vierge de spores et de bactéries tant pathogènes que non-pathogènes. Stockholm, le 13. février 1903. signé: Ernest Levin, Chef de laboratoire et chargé du cours de bactériologie au royal Institut médico-chirurgique Caroline à Stockholm. Voici une autre déclaration, plus récente du Docteur Levin: Pendant l'année qui vient de s’écouler j’ai continué mes expériences de la méthode dite de „buddisation“ du lait et j’ai étudié tout particulièrement son effet sur les bacilles de la tuberculose. Les expériences ont été faites soit avec du lait infecté au moyen de cultures de bacilles tuberculeux, soit avec du lait fortement additionné de crachats tuberculeux. Le lait ainsi infecté a été injecté dans la cavité abdominale de cobayes avant et après le traitement par la méthode de „ Budde. Avant d’avoir subi le traitement de la méthode en question, le lait injecté provoqu aune tuberculose généralisée chez les animaux sujets à l’expérimentation. Au contraire, il a été constaté que par le traitement du lait pendant deux heu- res suivant la méthode de „Budde“ tous les bacilles tuberculeux contenus dans le lait ont été totalement exterminés et la preuve en est que les animaux sujets à l’expérimentation ont survécu à celle-ci, ont augmenté de poids et n’ont donné aucun signe de modification patologique. Il convient peut-être de faire remar- quer que les animaux sur lesquels l’injection de lait fut pratiquée il y a un an, sont encore en pleine vigueur. le 29 janvier 1904. (signé) Ernst Levin. Rapport du Dr. S. Rideal. Je viens de terminer mes recherches bactériologiques sur le lait traité d’après le procédé Budde; en voici les résultats. Première série. Le 17 mars M. Budde manipulant dans mon laboratoire, fit 6 parts de lait à 400 cm3 et y ajouta des doses de peroxyde d'hydrogène titré à 30 °/0 variant de 0,4 à 0,9 cm3 Ce lait fut maintenu pendant 7 heures à une température de 50 à 55° et le lendemain on en dosa l’excès de H2 02, d'où l’on conclut que ce lait décomposait par litre entre 1,25 et 1,5 de peroxyde à 30 °/0. La force du peroxyde employé fut déterminée par analyse. Le 18 mars M. Budde prit du lait frais et en fit deux parts de 2 litres, additionna chacune de 2,75 cm3 de peroxyde à 30 °/0, mit le tout dans des bou- teilles à bouchon breveté et dans des mafias bouchés au coton. Ces derniers furent infectés de cultures choisies contenant divers micro-organismes, et tenus avec les autres bouteilles au bain-marie à 50 ou 55° pendant 8 heures. Le lendemain ce lait fut analysé et l’on fit des cultures. La dose du peroxyde employée répond ci 0,04i gr. de H2 02 par 100 cm3;