De la pupille anatomie, physiologie, semiology : thèse pour le doctorat en medicine présenté et soutenue le 25 juillet 1876, à 1 heure / par alphone Drouin.

  • Drouin, Alphonse.
Date:
1876
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De la pupille anatomie, physiologie, semiology : thèse pour le doctorat en medicine présenté et soutenue le 25 juillet 1876, à 1 heure / par alphone Drouin. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.

    380/390 (page 376)
    nia part j'ai vérifié bien des fois. Je dois faire remarquer que cette connaissance n'est pas nouvelle et que voilà plus d'un siècle que cet état de la pupille pendant le sommeil a été signalé par Fonjtana comme en témoigne le passage suivant de son ouvrage remarquable par fexactitude des faits observés (1) : 01>s. XGII. — a Non (ioiiteuto di veder cliiusa uell somio la pupilla dei gatti, volli veder anche qu'elle deir uomo. Yiora un bom- bino d'un anno a mezzo inciroa, che la sera a cerf ore yoîeva dormire pro fondamente. Un giorno sul tromontar del sole iolo trovai cid- dormen tato in una stanza in cui resteva appena tanta luee da scorgex'e gli ogetti pisi vicini. Appreuatoni a lui clietamciite gli apersi le palpebra dell' occliio dertro Lasua pupilla ris tretissima cra ridot- ta ad un cliercliicto largo un sei>to di linea, et i tembi del!'. Iride pareorero iluttuvati nill' umor acqueo.Io ayevaosservafco listessa cosa nelgatto. Ma porche mi assicurai che 11 pupilla si nauteueva in quel modo ristretta, destai quel bambiuo, et subito la pupilla divento lar. ghissina a per poco, perché gradatamenta si rcstrinse fnio al diametro dana linéa, et cosi fiao a sera per un' ora et più si mantenne. Dunque nel sonno era 36 volte puî piccola per quello che almeno a sichio ]n;o guidicare Oltre il bambiuo a qualche altio persoua adulta, et addormentola sempre no veduta la pupilla anguistissima. Ad cino che dormina ad occhi aperti, era si piccola, che appena si scorgera alla caeguida luce d'un piscolo lumo in fondo dell'a stanza. » Voilà un fait parfaitement établi, c'est que pendant le sommeil naturel, les pupilles sont rétrécies et qu'elles se dilatent au moment même du réveil; nous avons déjà eu l'occasion de faire la même remarque pour le sommeil procuré par les agents médicamenteux; J'opium fait dormir et resserre la pupille ; de ses alcaloïdes ceux qui ont le pouvoir soporifique le plus intense sont ceux qui font le plus rétrécir la pupille. De la constance que nous (?) Foiitan.i. — JJri iii'iti dcll' Irtdc ; Luoca, ISfiô. p. 24 et suiv.