Photothérapie et lupus : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 février 1903 / par André Théron.

  • Théron, André, 1877-
Date:
1902 [i.e. 1903]
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Credit: Photothérapie et lupus : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 février 1903 / par André Théron. Source: Wellcome Collection.

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    à employer les petits arcs, pourvu qu’on se rapproche assez de la surface du corps pour que la quantité totale reçue par unité de surface du corps soit la même dans les deux cas. » Tous les faits précédents sont définitivement démon- trés pour la partie lumineuse proprement dite du spectre : quelques vérifications ne seraient pas inutiles pour la partie ultra-violette qui, dans certains cas, est la seule active et qui a été l’objet de beaucoup moins de recher- ches. » Nous ajouterons, que le cratère positil étant le point qui a le plus grand pouvoir émissif, il est rationnel de le dis- poser comme l’ont fait Lortet et Marie, de façon que son faisceau lumineux se projette plus facilement vers la lame de quartz. Les lampes à électrodes de fer prêtent à de nombreuses considérations. Le cratère positif est fort peu éclatant, et le foyer de radiations est essentiellement constitué par les vapeurs incandescentes. Les rayons calorifiques sont très rares, au point qu’on peut approcher la main à 10 centimètres de l’arc de Broca, sans éprouver de sensa- tion de chaleur pénible : cependant l’énergie rayonnée est grande car elle échauffe fortement les corps susceptibles de la transformer en chaleur, au point que la monture du compresseur a pu brûler le malade. Bang observe que la peau absorbe très rapidement ces rayons, et conclut que les rayons chimiques des électrodes de fer ont une force de pénétration minime ; qu’ils ont, par conséquent, des indications spéciales par leur action intense, rapide et superficielle. Ce n’est pas là l’avis de Broca, qui obtient avec son appareil des effets profonds absolument sembla- o