Des interventions sur la zone génitale de la femme : traitement de certains cas d'hystérie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 mai 1905 / par Jean Sarradon.

  • Sarradon, Jean, 1880-
Date:
1905
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Credit: Des interventions sur la zone génitale de la femme : traitement de certains cas d'hystérie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 mai 1905 / par Jean Sarradon. Source: Wellcome Collection.

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    à concavité interne : c’est là le point de repère. Vers la partie moyenne de cetle crête rigide, la main rencontrera le plus souvent un corps ovoïde, allongé transversalement et qui, pressé contre la paroi osseuse, glisse sous les doigts. Lorsque ce corps est tuméfié, ainsi que cela se présente fréquemment; il peut offrir le volume apparent d’une olive C’est à ce moment de l’exploration que l’on provoque * surtout la douleur et qu’elle se révèle avec des caractères pour ainsi dire spécifiques. 11 ne s’agit pas là d’une douleur banale, car c’est une sensation complexe qui s’accompagne de tout ou partie des phénomènes de l’aura hysterica, tels qu’ils se produisent d’eux-mêmes à l’approche des crises, et, cette sensation provoquée, les malades la reconnaissent pour l’avoir ressentie cent fois (Charcot. Leçons sur les maladies du système nerveux, t. I, 1. II.) Cependant, Pitres et Dumontpallier ont cité des cas dans lesquels il suffisait de pincer ou frôler la peau de la région ovarienne pour faire éprouver par le sujet la même impres- sion que par la pression profonde de l'ovaire (dermalgie, myoalgie, pseudo-point hystérogène). Faut-il en conclure que ce n’est pas l’ovaire qui est le siège de la douleur iliaque fixe des hystériques? Nullement, car nous tivons des faits probants de cette localisation à l’ovaire. C’est Guinon qui nous en fournira deux très nets : «Une des grandes hystériques de la Salpêtrière chez qui l’ovarie existait antérieurement devint enceinte. Or, à partir du début de la grossesse, on put voir la zone hystérogène ova- rienne remonter dans le ventre et changer de place, à mesure que l’ovaire, entraîné lui-même en haut par le développe- ment graduel de l’utérus, remontait également. On put suivre ainsi le déplacement et l’ascension graduelle de la zone ovarienne parallèlement au déplacement et à 1 ascension de