Volume 1

Traité de pathologie interne / par S. Jaccoud.

  • Jaccoud, S. (Sigismond), 1830-1913
Date:
1877
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Credit: Traité de pathologie interne / par S. Jaccoud. Source: Wellcome Collection.

    1139/1148 (page 1107)
    rrisxi. ,,res, l’évacuation a lion .iansla ^ S^^ée en hydropneumolhorax; clans le lad deMerciei, rénanche- bloe dans la plèvre, et on la trouva surnageant a la surface de 1 epanct e ment liquide. - La présence des échinocoques dans les vaisseaux pul- monaires ^ été constatée trois fois : une fois dans les veines (Andial), deux fois dans les artères (Skoda, Scheuthauer). f le et Les SYMPTOMES peuvent être nuis s. la tumeur est a la fois pio onde peu volumineuse; dans le cas contraire, on observe de la toux, des douleurs thoraciques et une gêne habituelle de la respiration; le crachement de sang est très-commun; il diffère de l’hémoptysie tuberculeuse en ce qu > se répète un grand nombre de fois, et que la quantité de sang rejetee a chaque attaque est peu abondante, de sorte que ces accidents n ont aucune influence fâcheuse sur la santé générale. Lorsque, avec ces hémoptysies répétées, on constate l’absence de tuberculose et l’intégrité de 1 appaieil cardio-aortique, le symptôme devient tout à fait caractéristique : ainsi en Islande, où la tuberculose est à peu près inconnue, on peut conclure du crachement de sang à l’échinocoque pulmonaire (Finsen). Dans un certain nombre de cas, F expectoration renferme des débris absolument pathogno- moniques ; ce sont des membranes hydatiques rejetées en état d’atfaisse- ment, et reconnaissables à leur aspect demi-transparent, vitré, et a leur structure lamelleuse (Lebert); des débris semblables peuvent, il est vrai, provenir d’un kyste hydatique du foie vidé à travers le poumon, mais, dans ce cas, l’expectoration caractéristique est précédée des symptômes propres aux tumeurs hépatiques, l’hémoptysie et les phénomènes pulmo- naires font défaut. Le rejet des membranes se répète à intervalles va- riables, souvent pendant un temps fort long, parce que. l’évacuation de la tumeur est lente et graduelle; quand elle est achevée, on observe les signes ordinaires d’une caverne, et si la paroi s’enflamme et suppure, ce qui est fréquent, le malade est pris de fièvre hectique, et il meurt dans un état de consomption; dans les cas favorables, la cicatrisation a lieu et la guérison définitive est obtenue. Les signes physiques, avant la période d’évacuation, sont variables selon la position et le volume du kyste; quand il est profond et petit, ils sont nuis, ou bien on ne constate qu’un emphysème vicariant plus ou moins étendu, qui résulte de l’imperméabilité d’une portion du poumon. Si la tumeur est volumineuse et superficielle, elle produit de la matité, l’abolition des vibrations vocales et la diminution ou la cessation du bruit respiratoire à ce niveau; lorsque le tissu circonvoisin est atteint d’infiltra- tion pneumonique eide catarrhe bronchique, ce qui est le fait ordinaire, on perçoit du souffle, de la bronchophonie et des rôles de volumes divers ;