Contribution à l'étude pathogénique du rhumatisme articulaire aigu : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 mai 1913 / par Franck-Marcel Carrieu.

  • Carrieu, Franck-Marcel, 1887-
Date:
1913
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Contribution à l'étude pathogénique du rhumatisme articulaire aigu : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 mai 1913 / par Franck-Marcel Carrieu. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    24/166 (page 22)
    tural et de son action sur les animaux, à un saprophyte banal, le B. perfringens. Déjà les expériences de Veillon et de ses élèves avaient permis de le trouver dans nombre de maladies infectieuses : l’appendicite, la gangrène, l’otite snppurée, la fièvre puerpé- rale et les recherches de Roger et Garnier (1906), dans le sang des chiens morts d’occlusion intestinale expérimentale. Le bacille d’Achalme se trouve dans le rhumatisme au même titre que dans les infections ci-dessus ; c’est un sapro- phyte banal, qui peut s’adapter à la vie pathogène, tantôt pour le rhumatisme, tantôt pour les septicémies les plus diverses. Les septicémies à B. perfringens perdent donc toute valeur spécifique - conclusion à laquelle arrive Corner dans sa Revue géi)érale( 1907). Le bacille d’Achalme n’est qu’un bacille perfringens, un saprophyte qui peut se rencontrer dans de nombreuses infec- tions et en particulier dans le rhumatisme articulaire, sans qu’il yjoLie le moindre rôle pathogénique et surtout spécifique. 3' période — Anhémobacille du rliumalisme articulaire aigu — Thiroloix et Rosenthal reviennent sur cette question qui paraissait résolue. Ils vérifient l’identité du bacille anaérobie d’Achalme et du diplostreptocoque du rhumatisme. Celui-ci n’est autre que l’entérocoque et tous deux ne sont que la forme aérobie du bacille d’Acbalme. Le saprophytisme de l’entéro- coque devait, semble-t-il, constituer un nouvel et fort argu- ment poni' les amener à admettre l’identité du bacille d’Achalme et du bacille Perfringens. Mais au lieu de considérer la bactérie d’Achalme comme un perfringens adapté simplement à la vie pathogène du rhumatisme articulaire aigu, c’est-à- dire dépourvu de toute spécificité, ils se croient autorisés, de, par leurs expériences, à admettre deux variétés bien distinctes de bacillus Perfringens : une première variété qui est la variété