Contribution à l'étude de la gale chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 novembre 1900 / par Joseph Balmelle.

  • Balmelle, Joseph.
Date:
1900
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Contribution à l'étude de la gale chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 novembre 1900 / par Joseph Balmelle. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    34/62
    qu’autant qu’elles l'accompagnent, et par les localisations dont nous avons déjà parlé. Le prurit, exclusivement nocturne, est aussi un bon moyen de diagnostic, mais il est d’une sage prudence de le réserver si on n’a que ce symptôme à enregistrer. D’autres maladies de la peau, non moins rares que la gale, présentent ce prurit. Tel est l’eczéma, le prurigo de Hébra, qui prête si souvent à confusion. Il convi -nt d’ajouter cependant que, dans ces deux derniers cas, il est plus permanent, et n’offre pas les rémissions diurnes que nous remarquons dans la gale. A part tous ces symptômes que l’on peut appeler visibles, si toutefois cela est possible à l’oeil nu, tout au moins avec la loupe ; il en est d’autres, qu’il ne faut pas négliger et qui sont d’une utilité incontestable quand il s’agit de se faire une opi- nion absolument certaine. Ce sont les renseignements que l’on doit toujours demander aux parents, car la plupart du temps les enfants ne peuvent pas ou ne savent pas les fournir. On doit donc leur demander si l’enfant a une nourrice ; d’ail- leurs, dans ce cas, celle-ci accompagne généralement le petit malade, et il est alors bien facile de s’assurer du fait. On demandera si l’enfant couche seul ou avec d’autres personnes, si son compagnon de lit n’a pas de démangeaisons, s’il n’a pas fréquenté d’autres enfants douteux; tout autant de ques- tions qu’un médecin ne laisse pas passer sous silence et qui peuvent, on en conviendra facilement, aider à faire le dia- gnostic. Tant de diversité de symptômes, compliqués des caractè- res si variés que nous venons d’étudier, ne sont pas faits, on le voit, pour affirmer la facilité du diagnostic de la gale chez les enfants. Un seul symptôme, la prise directe du sarcopte au fond de son sillon parfaitement visible, permet d’affirmer le diagnostic. Les autres lésions ne peuvent que faire naître, même réunies, le doute dans l’esprit de l’observateur. On n’af-