Oeuvres de Rufus d'Ephèse : texte collationné sur les manuscrits, traduit pour la première fois en français, avec une introduction / publication commencée par Ch. Daremberg, continuée et terminée par Ch. Emile Ruelle.
- Date:
- 1879
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Credit: Oeuvres de Rufus d'Ephèse : texte collationné sur les manuscrits, traduit pour la première fois en français, avec une introduction / publication commencée par Ch. Daremberg, continuée et terminée par Ch. Emile Ruelle. Source: Wellcome Collection.
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![V Histoire des sciences médicales (résumé de ses leçons publié en 1870), s’exprimer ainsi (t. I, p. 10) : a Si l’on avait soigneu- sement consulté les archives de la médecine, on aurait depuis longtemps trouvé dans Rufus, dans Soranus, dans Hé- liodore et dans Galien, la torsion des artères; dans Hérophile et dans Rufus, toute une théorie des mouvements du pouls, mouvements qu’on apprécie aujourd’hui à l’aide d’instruments ingénieux. » La sculpture antique ne nous a pas laissé la représentation de la figure de Rufus; mais un manuscrit de Dioscoride remontant au vf siècle L conservé à Vienne et décrit par Lambécius, renferme des dessins reproduits en partie par ce bibliographe [Biblioth. Cæsar.,t. II, p. 566), par J. P. Bellori (ad calcem Illastr. philosophoram, pcet., rhetor. rom., i685, in-folio), et par Gronovius [Thésaurus antiq. græc., t. III, tab. CCCC). Deux de ces dessins représentent, l’un, Chiron, Ma- chaon, Pamphile, Xénocrate, Niger, Héraclide (deTarente?) et Mantias, l’autre, Galien, Cratevas, Apollonius (de Cittium?), Andréas, Dioscoride, Nicandre et Rufus. La ressemblance de notre auteur, bien que le dessin soit treize fois séculaire, n’est guère plus certaine pour nous que celle du centaure- médecin qui commence cette curieuse galerie^. Le récent ouvrage d’histoire médicale du docteur Lucien Leclerc^ renferme les informations suivantes sur la place vaux de Zeuxis : «Zeuxis, dit-il, s’il « faut aussi en faire mention, qui fuit «ordinairement la raison, en donne ici «une preuve, car, rencontrant une er- « reur, il l’a conservée; il veut qu’on iu- «terprëte (il s’agit d’un passage du «F' livre Des Prorrhéliques) urine cuite « oZpa 'séTiova, comme signifiant urine « purulente et épaisse, chose fâcheuse ; «ne sachant pas que la coction des «urines est comptée parmi les phcno- « mènes les plus utiles.» (Gai., ibid:] Rufus voulait qu’on lût urines rendues avec douleur, ovpa cnhova.-n ^ Si, du moins, est exact le calcul que fait Lamhécius sur l’âge de ce pré- cieux manuscrit. ^ Voir ce que dit M. Littré ( Œuvres complètes d’Hippocrate, t. I, p. 43) sur la représentation sculpturale du méde- cin de Cos. ^ Histoire de la médecine arabe. Ex-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21948902_0015.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)