De l'exophthalmie : thèse pour le doctorat en médecine / par Octave Bouyer.

  • Bouyer, Octave.
Date:
1880
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Credit: De l'exophthalmie : thèse pour le doctorat en médecine / par Octave Bouyer. Source: Wellcome Collection.

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    sont là les principaux symptômes oculaires, on a signalé encore et du même côté le strabisme, la diplopie et Famblyopie qui sont extrêmement rares. Quelques observations vont nous mettre à même de comprendre mieux le tableau que nous avons tracé. Extraits des observations rapportéespvr Trousseau^ ' Les deux globes oculaires font hors des orbites une saillie considérable, anomale, très sensible pour le malade, qui ne s'était jamais vu avec une telle expression ; la saillie est plus forte à l'œil droit : les pupilles sont largement dila- tées. La vision est modifiée très sensiblement, elle est devenue moins nette : les images sont obscurcies, mal circonscrites, entourées d'un nuage ; les yeux sont larmoyants la conjonctive droite surtout très vivement injectée, il y a une véritable oph- thalmie. » OBSERVATION H M X. du Jura, vient consulter Trousseau le 23 octo- bre 1851 Les yeux avaient grossi quelques mois après le début de la fièvre et avant que la malade eût éprouvé aucun battement de cœur : au bout de cinq mois l'exophthalmie avait atteint son summum, et est restée aussi prononcée jusqu'à l'au- tomne de 1860. Il y a eu des paroxysmes dans l'ophlbalmie, les yeux diminuant de volume pendant quelque temps, puis re- prenant très rapidement un volume très considérable. 11 y avait alors de la douleur dans les globes oculaires, de légers brouillards empêchaient de travailler, et l'œil droit était plus saillant et moins malade que l'œil gauche. Plusieurs fois ces paroxysmes ont été très marqués, sans que la malade puisse dire si en même temps il y avait paroxysme dans les autres symptômes. Depuis un an l'exorbitisme a graduellement dimi- nué et les yeux ne présentent point une saillie par trop cho- quante, 1. Clinique médicale de l'Hôtel-Dieu de Paris, 5« édition publiée par les soins de M. Michel Peter. Tome II, pages 56. et suivantes. B. 10