Le riz : son véritable rôle alimentaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 juillet 1902 / par Rakotosaona.

Rakotosaona, M.

Date:: 1902

Credit: Le riz : son véritable rôle alimentaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 juillet 1902 / par Rakotosaona. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

49/66 (page 49)

$distilleries coloniales, les nègres sont soumis à des travaux plus pénibles encore que ceux des champs. On connaît, par les récits des voyageurs, la stature athlé- tique et la vigueur extrême des Mandchous, réguliers de #. l’armée chinoise, qui ne vivent que de riz. .l’ai déjà dit quels i» genres de travaux exécutaient les artisans égyptiens. 2 Enfin, les coolies annamites qui suivent nos colonnes au s Tonkin, servant de portefaix à nos soldats, voyageant par £ étapes comme eux, avec leur charge de 30 kilos sur la tête, S sont exclusivement oryzophages. ■ Rappelons encore le htlo infatigable du .lapon, le sda d’Egypte, qui précède les voitures ; le coud)é-kara de l’Inde, r qui fait aisément 14 kilom. à l’heure. Ce sont tous des B mangeurs de riz. N’oublions pas les rekkas d’Algérie, qui • 'portent les messages toujours courant, ne mangeant, en * route, que quelques dattes et ne buvant que de l’eau. ^ Laissant de côté les arguments basés sur la structure des f dents ou de l’intestin, ainsi que les déductions philosophi- ï ques, avec Owen, Cuvier, Daubenton, Gassendi, Linné, K Thompson, Lawrence, Bell, , qui sont favorables à notre jt thèse, nous n’invoquerons que les témoignages s’appuyant K sur la physiologie ou la chimie biologique. ■ Haller : Cette nourriture, que j’ai décrite jusqu’ici et dans K laquelle la viande n’entre pour rien, est salutaire ; de sorte qu’elle nourrit pleinement un homme, prolonge la vie jus- tqu’à une période avancée et prévient ou guérit des maladies qui sont attribuables à l’âcreté ou à l’épaississement du sang {Eléments de Physiologie, vol. VI, pag. 199). Hueelanü : Plus l’homme se rapproche de la nature et obéit à ses lois, plus longtemps il doit vivre... Les chances ^ de plus grande longévité se trouvent parmi les hommes qui, depuis leur jeunesse, vivent principalement de végétaux, et qui, peut-être, n’ont jamais mangé de viande.$