De l'opération d'Alquié-Alexander : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le vendredi 17 mai 1901 / par Wladimiroff.

  • Wladimiroff, M.
Date:
1901
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Credit: De l'opération d'Alquié-Alexander : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le vendredi 17 mai 1901 / par Wladimiroff. Source: Wellcome Collection.

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    Selon lui, c'est aux ligaments ronds que se trouve confié l'assujet- tissement ellîcace de l'organe dont il s’agit, ce qui le conduit à mani- fester son étonnement du peu d’attention que, selon lui, les auteurs qu'il a consultés ont donnée à la disposition de ces ligaments, sur- tout dans les cas de descente de l’utérus. Pour remplir en partie cette lacune, il donne de ces ligaments une description très dé- taillée, dans laquelle il est dit que chez les jeunes filles ils suivent une direction presque rectiligne, tandis que chez les femmes au delà de 25 ans et surtout lorsqu'elles ont eu des enfants, le trajet de ces ligaments est de plus en plus courbe. Selon lui, ils se fixent en avant sur l’épine du pubis et non dans la grande lèvre et le mont de Vénus, comme on le dit généralement. Ce qui a contribué, dit-il, à répandre cette erreur, c’est la disposition de la terminaison de l'en- veloppe fibreuse du ligament qui, s'étalant au moment où ce cordon se rétrécit, vient s’étendre au-devant de la symphyse pubienne et sur l’anneau pubien du canal inguinal. C’ést dans ces deux sortes d’attaches que M. Alquié voit la fixité réelle du seul annexe de l'utérus qui puisse maintenir cet organe dans sa position normale. Enfin, selon lui, c'est uniquement au relâ- chement ou à l’extension de ces ligaments qu'il faut attribuer tout abaissement anormal de l'utérus. Les tiraillements dans la région inguinale dont se plaignent les femmes atteintes de prolapsus utérin viennent, dit l'auteur, à l’appui de son opinion. Un fait d'anatomie pathologique, consistant dans l’allongement de plusieurs centimètres des ligaments ronds, observé chez une femme morte avec une descente utérine, est aussi apporté par M. Alquié en faveur de sa doctrine. Ainsi qu’on a pu s'en convaincre d'après tout ce qui vient d'être rapporté, l idée-mère, l’idée dominante de notre confrère est d at- tribuer uniquement le prolapsus utérin à un allongement, à une élongation des ligaments ronds, survenue soit à la suite des trac- tions exercées du côté de l’iitérus, soit arrivée spontanément. Sans nous arrêter à l’appréciation de cette étiologie, appréciation de laquelle il résulterait, pour nous au moins, que M. Alquié a pris dans certains cas l'effet pour la cause, nous aborderons la partie essentielle de son travail, intitulée utéro-inguinoraphie,