Études nouvelles de dermatologie. Les tumeurs de la peau. 2me article (1), Les dermatomyomes (fibromyomes, liomyomes, ou myomes cutanés) / par Ernest Besnier.

  • Bernier, Ernest.
Date:
1880
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Credit: Études nouvelles de dermatologie. Les tumeurs de la peau. 2me article (1), Les dermatomyomes (fibromyomes, liomyomes, ou myomes cutanés) / par Ernest Besnier. Source: Wellcome Collection.

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    !>i:ilM VTOMVOMUS. ;u invoquâmes-nous le, savoir profond de quelques derme to légistes étrangers, dont quelques-uns des plus éminents, qui nous firent l'honneur de nous visiter durant l’Exposition universelle de 1878; il devenait surabondamment démontré que personne n’était en mesure de faire ce diagnostic. La seule ressource de la vivisec¬ tion clinique nous restait ; mais bien que l’opération à pratiquer fut, en réalité, minuscule, il me fallut plusieurs mois de diplomatie per¬ sévérante pour déterminer la malade, très ombrageuse et très mobile, à consentir ; à vrai dire, elle ne fit pas grande résistance quand je lui eus démontré que personne ne connaissait sa mala¬ die, mais ma crainte de la voir nous quitter, sans que le diagnos¬ tic fût élucidé, fit que je reculai assez longtemps la réalisation de mon projet. Le 23 novembre 1818, j’enlevai, après anesthésie locale à l’aide de l’éther pulvérisé, l’élément le plus gros, le plus douloureux à la pression, et le plus âgé probablement, sur le côté gauche du thorax, en arrière; le fragment fut remis, séance tenante, à M. Balzer, pour en faire l’analyse histologique attentive. Un deuxième fut enlevé une semaine plus tard à la face externe du I mas gauche, pour un complément d’examen. Comme dans toutes les opérations semblables que j’ai pratiquées, aucun incident con¬ sécutif ne survint, et la plaie pansée simplement au diachylon se cicatrisa régulièrement, mais avec une certaine lenteur puisqu’il fallut pour cela plus de deux semaines ; le pansement fut fait simplement avec un petit carré de sparadrap de diachylon ; le sang avait coulé en nappe assez abondamment de la petite surface de section, mais une compression légère suffit pour arrêter l’écou¬ lement. La cicatrisation se fit à plat, sans retraction ni indura¬ tion consécutives, et elle persiste encore actuellement dans cet état, après une année écoulée. Avant de donner les résultats de l’analyse histologique qui va fixer le diagnostic, voici le complément de f observation au point de vue clinique général. Notre malade est emphysémateuse, et sujette à des attaques de dyspnée revenant aussi souvent qu’elle prend froid et que le catarrhe bronchique qui lui est habituel subit quelque exacerbation ; elle est en môme temps (c’est une blanchis¬ seuse) atteinte de rhumatisme chronique simple (douleurs subai¬ guës avec craquements dans les épaules et dans les genoux ; rhu- matalgies protéiformes de la continuité des membres et des masses