Études nouvelles de dermatologie. Les tumeurs de la peau. 2me article (1), Les dermatomyomes (fibromyomes, liomyomes, ou myomes cutanés) / par Ernest Besnier.

  • Bernier, Ernest.
Date:
1880
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Credit: Études nouvelles de dermatologie. Les tumeurs de la peau. 2me article (1), Les dermatomyomes (fibromyomes, liomyomes, ou myomes cutanés) / par Ernest Besnier. Source: Wellcome Collection.

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    ondulations du corps muqueux sont à peine marquées. Dans la partie sous-papillaire du derme, on ne voit que du tissu conjonc¬ tif en faisceaux très serrés et renfermant quelques vaisseaux. Au- dessous de cette couche, on voit les faisceaux .de fibres muscu¬ laires lisses, d’épaisseur variable, en contact immédiat les uns avec les autres ou séparés par de minces faisceaux de tissu con¬ jonctif. Le plus grand nombre des faisceaux musculaires est pa¬ rallèle à la surface de la peau ; on voit de distance en distance des faisceaux qui remontent perpendiculairement à la surface de la peau. Peu défibrés lisses arrivent jusque dans le corps papillaire : elles en approchent davantage cependant dans la pièce qui a été traitée par l’acide osmique. A la périphérie de la tumeur, les faisceaux musculaires deviennent moins épais, moins nombreux, le tissu conjonctif devient, au contraire, plus abondant à mesure qu’ils disparaissent. Au milieu des faisceaux musculaires, on distingue facilement sur une des coupes, un tronc nerveux coupé un peu obliquement et qui se dirige vers la surface de la peau. Les vais¬ seaux sont très rares dans les deux tumeurs examinées; on en distingue quelques-uns entourés d’une mince couche de tissu conjonctif. Sur les parties latérales et profondes de la. tumeur, on trouve des glomérules de glandes sudoripares, mais dans une région où les fibres lisses sont déjà très rares. On trouve aussi une glande sébacée sur un côté de la tumeur. A la partie la plus profonde, il existe des lobules graisseux fortement colorés en noir par l’acide osmique. La situation de ces lobules et des glomérules sudoripares, par rapport à la tumeur musculaire, montre donc nettement que les fibres lisses se sont développées dans le derme, envahissant principalement les couches moyenne et profonde. Ainsi donc, cela ressort nettement de l’examen des préparations histologiques, les tumeurs dont nous avons décrit les caractères macroscopiques, sont des myomes de la peau, des tumeurs con¬ stituées par néoformation de libres lisses. Nous ne dirons pas des fibromyomes, malgré la présence du tissu conjonctif; la prédomi¬ nance et la spécificité de l’élément musculaire lisse entraînent surabondamment la dénomination de liomyôme, de myôme de la peau, de dermatomyôme dans notre vocabulaire personnel. A la périphérie des tumeurs, ou même entre les faisceaux, quelques ANNÀI.KS UK RERMAT., 2<* SERIE, 1. 3