De l'hermophényl et de son emploi pour le traitement de la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 mars 1904 / par M. Répanis.

  • Répanis, G.
Date:
1904
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Credit: De l'hermophényl et de son emploi pour le traitement de la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 mars 1904 / par M. Répanis. Source: Wellcome Collection.

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    Dans les syphilis normales Vhermophényl facilite révolu- tion et la rend plus bénigne.— Ainsi, dans notre Obs. I, nous voyons par le traitement, les plaques muqueuses disparaître avec rapidité avec 9 piqûres de 0.06 d’hermophényl. Dans rObs. IX, une syphilis qui paraissait devoir évoluer d’un façon très grave: atteinte profonde de l’état général, plaques érosives à extension rapide, prend une marche normale sous l’influence des 17 piqûres de Ogr. 06 d’hermo- phényl chacune. L’Obs. XII nous montre une roséole confluente pâlissant et disparaissant très rapidement sous l’influence de 20 piqûres de 0 gr. 06 d’hermophényl. L’Obs. XVni est fort intéressante au point de vue qui nous intéresse maintenant. La malade voit sa roséole s’atténuer, les ulcérations de l’amygdale et du col de l’utérus se combler en partie et la céphalée disparaître par l’action de 5 injections d’hermophényl seulement. Et enfin nous devons citer l’Obs. XIX qui nous montre une malade affectée de nombreux accidents, iridochoroïdite, angine gangréneuse etc, et dans laquelle nous voyons ces phénomènes s’amender sous l’influence de 20 piqûres d’her- mophényl. Si nous voulions d’ailleurs citer tous les cas où l’hermo- phényl a amendé la syphilis, nous devrions rappeler toutes nos observations, puisque l’action de ce médicament ne nous a jamais fait défaut. Aussi sommes-nous surpris du peu d’enthousiasme manifesté par M. Seegal, de Berlin, à l’égard de ce médicament (Berl. Klin. Woch. 1903, N'’ 42). S’il n’a pas obtenu, dans les cas de syphilis secondaire traités par ce composé d’hydrargyre, des résultats aussi brillants que les cliniciens français, nous sommes tentés de l’attribuer à l’her- mophényl de marque allemande, alors inférieur comme qua- lité à celui fabriqué par Lumière.