Recherches sur de grands sauriens trouvés à l'état fossile vers les confins maritimes de la Basse Normandie, attribués d'abord au crocodile, puis déterminés sous les noms de téléosaurus et sténéosaurus / par M. Geoffroy Saint-Hilaire.

  • Geoffroy Saint-Hilaire, Etienne, 1772-1844.
Date:
1831
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Credit: Recherches sur de grands sauriens trouvés à l'état fossile vers les confins maritimes de la Basse Normandie, attribués d'abord au crocodile, puis déterminés sous les noms de téléosaurus et sténéosaurus / par M. Geoffroy Saint-Hilaire. Source: Wellcome Collection.

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    Cependant, conservez le souvenir de toutes ces relations et voyez apparaître une autre combinaison, si les palatins, n étant plus frappes d’un arrêt de développement en devant, y produisent au contraire une lame qui se superpose au vomer et qui gagne l’os maxillaire. Cet arrangement est celui qui domine chez les oiseaux, plus encore chez les mam- mifères; dans ce cas,il n’est nul de vide au plafond palatin: et le plein qui y remplace ce vide, ou l’ovale antérieur, que nous disions tout à l’heure avoir été laissé entre le maxil- laire et le vomer, devient un obstacle qui s’oppose à un dé- bouché au plus près du canal nasal. Il faut bien alors qu’au lieu de s’ouvrir par devant et dans une gorge pratiquée à la face externe du palatin, ce canal se prolonge tout le long du vomer et de la face interne du palatin, pour s’ouvrir en arrière de celui-ci. C’est, cela posé, une troisième circon- stance à remarquer : les arrière-narines ne précèdent plus, elles arrivent à la suite des palatins (i). palatins. A cet effet, les palatins n’en sont que mieux, comme chez la plu- part des reptiles, creusés en gouttière. Cependant il arrive, par exception, que chez les tortues marines le bord externede chaque gouttière se p olonge avec excès, et se renverse en-dedans; point, où se rencontre une portion du vomer agrandi dans une égale étendue. Alors on croit apercevoir le canal nasal établi en-dedans des palatins à la manière des mammifères. C’est une illusion dont il faut se défier, et à laquelle donne lieu seulement cet excès de développement dont je viens de parler. Cette modification , bien que remarquable, n’emporte point l’arrangement ordinaire aux tortues dans un écart à en méconnaître les conditions de famille. (i) On peut à ce sujet utilement consulter dans la première de nos plan- ches, celle des crocodiles, les fig. 3 et 7. Les palatins s’y voient en t, t, et les hérisséaux (palatins postérieurs ) en v et v. Les lettres accouplées