La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu.

  • Menu, Adolphe.
Date:
1899
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Credit: La môle vésiculaire : tumeur maligne / par Adolphe Menu. Source: Wellcome Collection.

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    quasi-certitude lorsque nous apprîmes que la femme avait eu quelquefois des pertes constituées par un jet soudain de liquide aqueux. La circulation aortique étant plus forte qu'à l’état nor¬ mal, et la sensibilité générale considérable, avec douleurs dans la tumeur, nous recourûmes de nouveau à la saignée locale au moyen de dix sangsues, suivies de cataplasmes émollients, etc. ; sels neutres, vin d’antimoine, et, la nuit, pilules bleues etextrait d’opium. Les douleurs et les autres symptômes s’amendèrent, et la malade parut aller mieux jusqu’au 18, époque à laquelle la dou¬ leur reparut, accompagnée d’un trouble général de l’organisme. Nous prescrivîmes des doses de calomel et d’opium, avec nou¬ velle application de sangsues et de cataplasmes. Pendant cette période, la femme eut de violentes douleurs d’expulsion presque continuelles. Le 9, nous ne trouvâmes pas de diminution dans la souffrance ; comme le pouls ne justifiait pas la réapplication de sangsues, M. Simonds, en mon absence, administra l’acétate de morphine à hautes doses, avec bons résultats. L’usage continu de ce sédatif procura du soulagement; mais le 24, la pression artérielle augmentant, on eut de nouveau recours aux sangsues. Ce traitement calmant fut continué jusqu’au 30 ; je fus alors appelé en toute hâte près de la malade, et je la trouvai en proie à de violentes douleurs d’un caractère plutôt spasmodique, quoique accompagnées des ordinaires douleurs d’enfantement. Le pouls était faible, mais pas assez pour nous alarmer. C’est pour¬ quoi j’ordonnai une potion antispasmodique â la teinture d’asa fœtida et au camphre. A ma seconde visite, 3 heures après, je trouvai la femme dans un état de prostation qui semblait résul¬ ter d’un épuisement extrême : vu sa soudaineté et son intensié, il ne pouvait être rapporté qu’à une hémorrhagie interne. Du rhum et de l’eau furent alors administrés à la malade, ce qui lui permit d’expulser une forte quantité de flatuosités, et ce faisant elle mourut. Examen post morte ni (résumé). — Le corps ne présentait