Contribution à l'étude des ostéomes musculaires traumatiques : étude clinique, pathogénie, traitement ... / par Paul Baruteau.

  • Baruteau, Paul, 1883-
Date:
1910
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Credit: Contribution à l'étude des ostéomes musculaires traumatiques : étude clinique, pathogénie, traitement ... / par Paul Baruteau. Source: Wellcome Collection.

    19/88 (page 17)
    l° Ou bien Ton a pris pour un ostéome, un frag¬ ment osseux, englobé dans un hématome, et attiré loin de son point de départ par une contraction violente (on s’explique alors que la radiographie ait montré l’opacité caractéristique du tissu osseux) ; 2° Ou bien, il existait antérieurement un ostéome passé inaperçu, car il ne déliminait aucun phénomène réactionnel; un traumatisme, un effort brusque, amè¬ nent une attrition ou une déchirure du tissu muscu¬ laire avoisinant, qui révèle ainsi sa présence. Ceci nous donne l’explication de l’apparition rapide de la tumeur osseuse chez les malades de Labesque et de Cordillat, « l’un faisant de l’équitation depuis long¬ temps, l’autre étant un cultivateur ». Enfin, troisième hypothèse, la masse ligneuse per- / çue par le malade ou son médecin dès les premiers jours après l’accident n’est le plus souvent qu’un ostéome embryonnaire. —Il se produit là, en somme, ce qui se produit dans un certain nombre de cols osseux, quand l’hémorragie interfragmentaire a été abondante, ou que la fracture s’est accompagnée d’un décollement périostique étendu. — Aussi, ces tumeurs aiguës sont-elles, contrairement aux précé¬ dentes, parfaitement translucides aux rayons X. Les cas à évolution subaiguë, de trois semaines à un mois et demi, deux mois, sont au contraire les plus fréquents, et c’est à cette variété que se ratta¬ chent presque toutes nos observations. Il faut toutefois, dès maintenant, faire une réserve : le début de la tumeur est très difficile à préciser, car