Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de Médecine de Montpellier, le 28 mars 1840 / par Campan (Eugène).

  • Campan, Eugène.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de Médecine de Montpellier, le 28 mars 1840 / par Campan (Eugène). Source: Wellcome Collection.

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    contraire , la malignité étant sous la dépendance du génie intermittent, et le danger qui constitue la maladie étant lié nécessairement aux accidents fâ- cheux que ramènent les paroxismes , c’est à prévenir ces derniers que le médecin doit s’appliquer en met- tant de côté toutes les indications relatives aux autres éléments de la maladie , et il n’y a d’autre espoir de salut que dans l’administration du spécifique. » (Êphém. de Montp. ) Sans nier l’utilité pratique de cette distinction , nous ferons remarquer qu’il n’est pas toujours facile d’établir une différence entre une fièvre grave et une fièvre pernicieuse : de plus , une fièvre peut être très-grave , et cependant réclamer avant tout l’emploi du quinquina. Soit, en effet, que la gravité dépende d’une lésion organique aiguë , soit qu’elle réside dans une affection morbide générale , ces phénomènes peuvent entretenir avec la périodicité des rapports tels, qu’il importe d’empêcher le retour d’un nouvel accès , sous peine de voir les symptômes qui con- stituent la gravité s’exaspérer et emporter le malade. Une fièvre pneumonique intermittente est certaine- ment une fièvre grave ; la mort peut être occasionnée par les progrès de l’inflammation pulmonaire ; ce- pendant, comme, dans la majorité des cas, c’est au retour de l’accès que les malades succombent , le médecin aurait grand tort de diriger le traitement contre l’affection organique seulement , puisqu’un