De la Surélévation congénitale de l'omoplate / par le Dr Paul Tridon.

  • Tridon Paul.
Date:
1904
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Credit: De la Surélévation congénitale de l'omoplate / par le Dr Paul Tridon. Source: Wellcome Collection.

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    vements du bras, se bornant à lui servir de base à peu près immo- bile et ne lui permettant guère que les déplacements qui se passent dans l’articulation scapulo humérale. 11 est évident que, dans ces con- ditions, les faisceaux musculaires chargés de mobiliser l’omoplate, ne travaillant pas, s’atrophient, même s’ils étaient à la naissance bien développés, et peut-être n’est-ce pas toujours le cas. Ils lais- sent donc saillir le scapulum sous leurs fibres amincies. Puis le manque d'énergie de certains d’entre eux, tels que le grand dentelé, retentit sur la statique de l’os, et celui-ci, n’étant plus étroitement appliqué sur le thorax ou entraîné par l’action de leurs antagonistes, devient en certains points plus appréciable de l’extérieur. Aussi la situation de l’omoplate normale étant toujours assez facile à déceler, on est immédiatement frappé du défaut de symétrie des deux os. Ce qui est le plus évident tout d’abord sur le côté malade, une fois l’aspect général envisagé, c’est l’ascension de l’angle infé- rieur du scapulum, variable naturellement, toutes choses égales d’ailleurs, avec la taille de l’individu; cette élévation varie de 1 cm. 3 à 11 cm. o (malade de 16 ans, Pischinger). L’enfant observé par Wie- singer offrait à l’àge de 2 ans une élévation « d’un travers de main ». Des deux patients de Wachter, figés respectivement de 29 et 24 ans, l’un offrait une différence de hauteur de 10 centimètres et demi entre les angles inférieurs de ses deux omoplates; l’autre, une diffé- rence de 10 centimètres. Lutin, une tille de 10 ans, observée par Pischinger offrait 11 cm. o d’élévation. En moyenne, la différence de niveau pour les enfants de 8 à 10 ans est d’environ 1 centimètres. Du reste, il faut bien savoir que la différence de niveau des angles inférieurs des deux omoplates ne correspond pas rigoureusement par ses degrés à l’intensité ou à la gravité de la malformation, car beaucoup d’autres facteurs y jouent un rôle. C’est ainsi que dans l’observation II de Sick, chez une tille de !) ans, « l’omoplate gauche est notablement plus élevée que la droite, l’angle inférieur de 3 centimètres, le supéro-interne de 4. Longueur de l’omoplate, Il centimètres à gauche, 12 à droite La tenue des épaules est, malgré la surélévation, assez symétrique, l’épine gauche se dirigeant en bas du côté de l’épaule ; il n’y a pas là d’interruption de la ligne nuquo-scapulaire. » Les autres facteurs sont en premier lieu l’inclinaison du scapulum, puis son développement plus ou