Recherches sur le chancre primitif et les accidents consécutifs, produits par la contagion de la syphilis secondaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 30 août 1860 / par Alexandre Viennois.

  • Viennois, A. (Alexandre)
Date:
1860
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Credit: Recherches sur le chancre primitif et les accidents consécutifs, produits par la contagion de la syphilis secondaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 30 août 1860 / par Alexandre Viennois. Source: Wellcome Collection.

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    secondaire (1), chancre huntérien type, quand il résulte de celui dune lésion primitive, il aurait, ainsi considéré, l’avantage de mettre la clinique d’accord avec la raison, le plus rare avantage de mettre les cliniciens d’accord entre eux. Que M. Langlebert, dont le consciencieux travail m’a inspiré cet aperçu conciliateur, réus- sisse seulement à le faire accepter de M. Rollet, et la paix, du même coup, sera signée entre l’observation et la nature, entre l’observation et la théorie. P. Diday. Mais les choses ne devaient pas en rester là. Au commencement de cette année (février 1860), à propos d’une communication de M. Rollet, sur la pluralité des maladies vénériennes (2), la même question fut de nouveau soulevée et discutée devant la société de médecine de Lyon. La discussion parut d’abord ne toucher qu’aux principaux points controversés de la syphilis générale, mais les re- cherches de M. Rollet, sur le produit de la contagion secondaire ne tardèrent pas à être mises en cause. Voici du reste quelques ex- traits de cette partie de la discussion. « M. Diday. Je ne veux revenir que sur un seul point de cette discussion : la forme initiale des accidents primitifs de la syphilis de cause secondaire. J’ai dit qu’il n’v avait pas parité complète entre cet accident et le chancre primitif provenant lui-inême d’un chancre ; et, en faveur de mon opinion, je trouve un grand fait dont l’importance n’échappera à personne, et qui vient en même temps (1) M. Rollet m’opposera, sans doute, l’autorité de M. Bassereau qui, dit-il, a vu l'érosion chancreuse résulter du contact de véritables chancres. Mais, n'en déplaise à mon souverainement estimable confrère de Paris, en fait de confrontations, moi qui en ai sondé les difficultés et les causes d’erreur, je déclare ne tenir pour vala- bles, que celles dont l’observation sera publiée in extenso. Pour moi, pour M. Rol- let surtout, la trace d’un chancre, constatée sur la conjointe, est loin de prouver que ce chancre ait été, plutôt qu’une plaque muqueuse concomitante, l’agent du chancre développé chez l’homme. (2) Rollet, De la pluralité des maladies vénériennes. Paris 1860. S