Des tumeurs des lèvres et en particulier de l'hypertrophie congénitale ou acquise ... / par par Dhoste (Paul).

  • Dhoste, Paul, 1850-
Date:
1879
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Credit: Des tumeurs des lèvres et en particulier de l'hypertrophie congénitale ou acquise ... / par par Dhoste (Paul). Source: Wellcome Collection.

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    Pravaz, par exemple, serait sans danger et lèverait tous les doutes.® ■* La distinction du cancer des lèvres et de l’hypertro¬ phie sera plus facile. Il ne pourraity avoir de confusion que dans la première période, avant que la période d’ulcération ne fût constituée. Quelle que soit sa forme primitive, le cancroïde se développe sur un des côtés de la lèvre et siège sur le bord libre à l’union de la muqueuse et de la peau. La tumeur est dure, adhérente par sa base, de couleur grisâtre en général, et présente des bosselures, des éminences, des sillons. L’hypertrophieoccupe d’embléetoute l’épaisseur de la lèvre; elle est dure aussi, mais, nous le répétons, d’une consistance uniforme et elle ne présente ni saillies ni dépressions. Dans Je cancer, il y a souvent engorge¬ ment ganglionnaire, il n’y en avait pas chez notre malade. De plus, le cancer a une marche rapide; c'est, ainsi qu’on l’a dit, un envahissement destructeur. L’hy¬ pertrophie se développe très-lentement. L’état général du malade toujours absolument bon, suffirait d’ailleurs pour différencier cette maladie du cancer qui ne tarde pas à amener un état cachectique tout particulier chez ceux quiensont atteints. Pour être complet, nous devons parler d’une affection rare dans nos climats, bien connue cependant, l’éléphan- tiasis des Arabes. L’éléphantiasis n’a jamais que nous sachions été observé aux lèvres, mais le fait pouvant se présenter nous devons donner ses caractères principaux. Quelques auteurs regardent l’éléphantiasis comme une inflammation chronique. En effet, dans les pays où cette maladie est endémique (pays tropicaux), il est de