Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 juillet 1838, / par Charles-Victor Poirson, de Beaufremont ... I. De la quantité d'urine sous le point de vue séméiologique ... [etc].

  • Poirson, Charles-Victor.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 juillet 1838, / par Charles-Victor Poirson, de Beaufremont ... I. De la quantité d'urine sous le point de vue séméiologique ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    Î7 ment tranchant, au moyen duquel on doit cerner la tumeur, et l’en- lever en totalité, doit être employé dans les autres circonstances. Ces tumeurs, comme il est Facile de s’en convaincre, doivent être distinguées avec soin des taches de naissance. Celles-ci ne prennent jamais un grand développement; elles ont un aspect jaunâtie , brun ou rouge foncé : leur tuméfaction, lorsqu’elle existe, n’est jamais con- sidérable, et leur surface, plus ou moins inégale, es* quelquefois comme chagrinée. Ces taches sont innocentes ; elles ne réclament ja- mais aucune opération, tandis que his autres, abandonnées à elles- mêmes , deviennent quelquefois des maladies redoutables. Que dirons-nous de la tuméfaction injlammatoire , de Xanthrax , du furoncle, de Xà pustule maligne, des loupes et du développement des follicules sébacés? Ces affections ne présentent rien de particulier sur les joues ; seulement on peut dire ({u’après les mains c’est aux joues que se développe le plus souvent la pustule maligne, qui reconnaît [)Oitr cause le contact d’animaux atteints de fièvres malignes et charbon- neuses, ou de substances animales altérées. Les causes , les symptômes de ces maladies, les altérations dont elles s’accompagtient et qu’elles laissent après la mort, leur traitement enfin, sont les mêmes, dans la région dont nous nous occupons, que partout ailleurs. Il n’y a qu’une remarque à faire : c’est qu’ici, comme dans toutes les affections qui attaquent la face, on ne doit pas seulement avoir pour but la guérison, on doit aussi chercher à l’obtenir avec le moins de difformité pos- sible. Toutes les fois que l’on opère sur les joues, on doit aussi prendre garde de léser le conduit de Sténon; cette lésion pourrait exposer le malade aux inconvénients d’une fistule salivaire. Maison l’évitera faci- lement, si l’on se rappelle qu’il tient une ligne qui, partant du lobule de l’oreille, lirait se rendre à la partie inférieure de l’aile du nez corres- pondante. En général, lorsqu’une tumeur se développe dans les joues, le chirurgien doit chercher, le plus tôt possible, à en déterminer la nature, et agir promptement : dans le cas, en effet, où il faut opérer, on 1838. — 209. 3