Essai sur l'aménorrhée : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 6 août 1836 / par J.-D.-É. Viguier Latour Delbosq.

  • Viguier Latour Delbosq, J.D.É.
Date:
1836
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Credit: Essai sur l'aménorrhée : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 6 août 1836 / par J.-D.-É. Viguier Latour Delbosq. Source: Wellcome Collection.

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    î — 32 — tielle; elle peut être symptomatique. La suppression peut dépendre de la phthisie pulmonaire, d’un engor- gement chronique de quelques viscères abdominaux. Dans ce cas, le traitement doit être*tout-à-fait diffé- rent : ce n’est pas vers l’utérus qu’il faut diriger le traitement; c’est la cause qu’il faut combattre. Dans le cas d’engorgement chronique des viscères, on doit employer les remèdes propres à ces maladies. J’ai cité un cas où M. le professeur Dugès a employé avec succès l’iode : je me dispenserai de revenir sur ce‘ sujet ; j’en ai parlé en traitant des causes de l’amé- norrhée. On doit respecter les hémorragies supplémentaires si elles ne nuisent pas à la santé ; on doit même, dans ce cas, les abandonner aux seules forces de la nature. Mais si elles attaquent des organes importants à la vie, on doit faire en sorte d’en débarrasser les malades. Les suppressions dues à un état de pléthore ou de faiblesse générale, cèdent ordinairement à un traite- ment combiné. Il n’en sera pas de même lorsque la suppression sera sous la dépendance d’une affection morale. L’aménorrhée, causée par un amour contrarié, est très-difficile, pour ne pas dire impossible à guérir. FIN.