Conduite des eaux de la Motte Saint-Martin jusque dans Grenoble (Faubourg Saint-Joseph) et considérations sur létablissement thermal civil et militaire dont cette ville pourrait être dotée / [M.H. Berriat].

  • Berriat, H.
Date:
[1843]
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Credit: Conduite des eaux de la Motte Saint-Martin jusque dans Grenoble (Faubourg Saint-Joseph) et considérations sur létablissement thermal civil et militaire dont cette ville pourrait être dotée / [M.H. Berriat]. Source: Wellcome Collection.

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    sauce tliernialo et ihérapeuliqiie, par deux de ses nieinbres les plus distingués, MM. les docteurs Bally et Henry^ au nom de la^coniniission des eaux minérales, reçut l’approba¬ tion de la docte compagnie. Depuis, une notice a été publiée par le docteur Bally sur plusieurs sources minérales du dé¬ partement et entre autres sur celles de la Motte; elle con¬ tient le passage suivant digne d’être remarqué : « Les eaux de la Motte-Saint-Marlin, les plus riches en principes miné- ralisateurs qui existent, doivent leur action spécifique à leur propriété éminemment diurétique et légèrement laxa¬ tive. > Les eaux de la Motte, jaillissent du bas de la montagne, qui forme le versant oriental de l’étroite vallée où coule, du sud au nord;, le torrent du Drac et sur ses bords. La source pa¬ raît avoir plusieurs ramifications. Une portion se perd dans le lit même du torrent, et l’on n’a jamais cherché à la i*e- cueillir. Une autre portion, que l’on nomme la source de la Dame, a son point d’émergence à 60 ou 70 mètres en des¬ sous, et jaillit au travers d’une roche calcaire h couches ver¬ ticales. On pense que son volume, si on la recueillait avec soin, serait égal au quart de celui de la source du puits dont il va être question. Celle-ci, est la seule dont on fasse usage, pour desservir rétablissement, qui se trouve maintenant à 230 mètres envi¬ ron, d’élévation perpendiculaire en dessus de la source. Elle a donné pour produit, dans un jaugeage fait avec le plus grand soin par M. l’ingénieur en chef des mines Gueymard, 3608 hectolitres en vingt-quatre heures. îlne nous paraît pas douteux, qu’en recueillant avec soin toutes les portions de ces eaux qui paraissent avoir une commune origine ; puisque leur température et leur composition sont h très-peu de chose près les mêmes, on ne réunît une masse d’eau dont le produit irait h plus de 4500 hectolitres par vingt-quatres , et ne fût plus que suffisant pour un étaljlissement thermal civil et militaire des plus étendus (12). La nature de ces eaux, les range parmi les sources miné¬ rales salines. Limpides, incolores, sans odeur, d’une saveur salée et légèrement amère, elles laissent dégager à leur émer¬ gence quelques bulles gazeuses , dues à la présence d’une faible quantité d’acide carbonique et d’azote (13). Leur tem¬ pérature, qui est constante, ne varie qu’entre 58 et 60° cen¬ tigrades. Voici leur composition telle que l’ont donnée M. le docteur Bally et M. Henry , dans un rapport fait à l’Aca-