Des anaplasties périnéo-vaginales dans le traitement des prolapsus de l'utérus, des cystocèles et des rectocèles / par Emmanuel Bourdon.

  • Bourdon, Emmanuel.
Date:
1875
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Credit: Des anaplasties périnéo-vaginales dans le traitement des prolapsus de l'utérus, des cystocèles et des rectocèles / par Emmanuel Bourdon. Source: Wellcome Collection.

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    en aide ou capables, dans certains cas, de procurer aux malades une guérison radicale ou quasi radicale. Les pessaires à coup sûr méritent d’être employés et il y a nombre de cas où ils suffisent pour corriger un déplacement peu prononcé ; mais dans certaines condi- tions et chez certaines malades, ils sont inapplicables et l’on doit alors abandonner le prolapsus à lui-même ou pratiquer une opération. Le nombre des pessaires imaginés depuis Ambroise Paré, qui le premier décrivit et fit représenter un appa- reil de ce genre, est, pour ainsi dire, incalculable, mais on a eu beau modifier leur forme, et varier la substance dont ils sont composés, on n’a pu parvenir, tout en réa- lisant cependant de grands progrès , à les mettre à l’abri de certains reproches qu’on peut formuler de la manière suivante. Lepessaire, quoiqu’on fasse, sera toujours en défini- tive un corps étranger, susceptible d’irriter les tissus avec lesquels il doit nécessairement rester longtemps en contact. Cette proposition n’a pas besoin d’être déve- loppée; je ne parle pas des cas où un pessaire, gardé des mois et même des années, arrive à ulcérer et même à perforer les cloisons recto ou vésico-vaginales, ni de ceux où, par défaut de soins, il s’incruste de sels cal- caires, s’enchatonne dans la muqueuse vagdnale et ne peut plus être extrait du conduit que broyé ou par une sorte d’accouchement pendant lequel on risque d’en- traîner l’utérus et les parois du vagin. Un pessaire ne peut soutenir l’utérus qu’à la condi- tion de prendre un point d’appui, soit sur les parois du vagin, soit sur le périnée, soit à l’extérieur, sur un sup- port plus ou moins rigide. Or les pessaires en gim-