Études cliniques sur la coqueluche / par Noël Gueneau de Mussy.

  • Gueneau de Mussy, Noël.
Date:
[1875]
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Credit: Études cliniques sur la coqueluche / par Noël Gueneau de Mussy. Source: Wellcome Collection.

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    rees par la loux; au bout de peu de jours, elles s'apaisent; veritables douleurs de courbature musculairc, elles sont comparables a celles qu'on eprouve le premier jour qu'on se livre a un exercice violent, comme requilation ou la danse, et que I'habitude fait disparaitre. L'enfant pressent I'arrivee des acces; il a un sentiment d'oppression et de ma- laise respiratoire; il quitte ses jeux, devient triste, et semble quelque temps lutter contre la sensation qui le provoque a tousser. II contient sa respiration, garde le silence, ferme la bouche; mais, en depit de ses efforts, il sent que la quinte vai faire explosion. II eprouve de I'inquielude, de la jactitation ; il se tourne dans som lit, s'il est couche; s'il est assis, il se leve et cherche un point d'appui; son pouls eti sa respiration s'accelerent. Quand, pendant cette periode, on ausculle les malades, on constate des modifica-- tions du bruit respiratoire qui sont en rapport avec les deux elements principauxx de la maladie : la congestion de la membrane muqueuse qui tapisse le tube aeriferef et I'adenopathie bronchique. Le murmure vesiculaire est rude, souvent roncheux eti sibilant; dans I'imminence des acces, ces ronchus semultiplient. On peut quelque— fois diagnostiquer I'explosion prochaine des quintes par I'abondance de ces bruits- bronchiques. L'apparition des rales humides accuse une complication due a des im- prudences ou a I'etat constitutionnel du malade. Le mouvement, le refroidissement, les emotions peuvent provoquer les acces ceux-ci se repetent quelquefois a de si courts intervailes, que les malades paraissen i sudoques; la face se cyanose, les veines deviennent turgescentes; on a vu des mai lades qui, a la suite de ces crises, out eu des attaques d'epilepsie. J'en ai observe un cas Chez un homme gros, court, replet, de structure apoplectique. Quelques semainei: apres le debut de la coqueluclie, il eprouvait plusieurs foispar jour des verligespen dant lesquels il tombait completement inconscient. La face devenait livide, quelque: mouvements convulsifs agitaient la face et les membres, et il sortait, de cette crises t ahuri, elourdi. Je lui prescrivis de la belladone; les crises eclamptiques devinren n plus rares et cesserent entierement avec la coqueluche. II n'en avait jamais eu aupf>; e; ravant, il n'en eut pas depuis. ^ On a quelquefois aussi observe des convulsions internes, telles que des spasrar. de la glotte, toujours mortels, suivant MM. Rilliet et Barthez; d'une maniere gen rale, les convulsions internes tueraient quatre fois sur cinq, suivant ces mema auteurs. Une complication assez frequente de la coqueluche, sont les epistaxis, que pee expliquer le raptus du sang vers la tete pendant les acces. Plus rare est la rupture des bronches qu'on a quelquefois observee, avec empli seme sous-cutanc de la base du cou. D'apres MM. Rilliet et Barthez, tandis que la dilatation des bronches serait u