Maladie de Friedreich : essai historique, anatomo-clinique et physiologique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1902 / par Philippe Combes.

  • Combes, Philippe.
Date:
1902
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Credit: Maladie de Friedreich : essai historique, anatomo-clinique et physiologique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1902 / par Philippe Combes. Source: Wellcome Collection.

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    lion des rapports delà maladie de Friedreich avec l’hérédo- ataxie cerebelleusè. Enfin, en 1900, Vincelet (Th. Paris 1900, n° 420), publie une intéressante étude d’ensemble sur l’anatomie patholo- gique de la maladie de Friedreich, étude dont les con- clusions sont un peu déconcertantes, survenant à un moment où l’esprit s’est si bien adapté à l’idée de systé- matisation précise des lésions dans la maladie de Frie- dreich. Pour lui, l’anatomie pathologique de la maladie de Frie- dreich ne présente pas de type bien défini...; la sympto- matologie de la maladie de Friedreich varie avec chaque malade ; il en est de même de l’anatomie pathologique. En même temps,on voit surgir de nouvelles observations: Brumwell,Burr,Collins, Mackenzie,Dana,Ormerod,Mackay; Guizetli, Mirto; Chauffard, Loude et Lagrange, Simon et Philippe, Senator, Schultze, Edinger, Krafft, Ebing, Kœnig, Tedeschi, Dana. Mais au milieu de ces travaux multiples, on publiait sous l’étiquette d’ataxie héréditaire ou de maladie de Friedreich, une foule d'observations que, dit Ri bel, « la clinique ne permet pas de ranger sans effort dans le cadre primitif, et à qui le manque à peu près absolu de preuves anatomiques empêche de donner encore une étiquette nosographique spéciale ». Tels sont les cas de Frazer, de Menzel, de Nonne, de Sauger Brown, de Klippel et Durante, qui se distinguent tous de la maladie de Friedreich, par quelques différences. A côté de caractères communs (origine héré- ditaire, troubles identiques des mouvements et de la parole) la persistance et même l’exagération des réflexes patellaires, des troubles oculaires, et quelques autres signes permet- traient d’établir une distinction entre les deux ordres de cas. Dès 1893, Marie, frappé par ces faits en apparence con-