Congrès périodique international de gynécologie et d'obstétrique : 2me session - Genéve - septembre 1896 comptes-rendus / publiés par M. le Docteur Betrix.

  • International Congress of Gynecology and Obstetrics (2nd :, 1896 : Geneva Switzerland)
Date:
1897
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Credit: Congrès périodique international de gynécologie et d'obstétrique : 2me session - Genéve - septembre 1896 comptes-rendus / publiés par M. le Docteur Betrix. Source: Wellcome Collection.

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    et les ressources modestes dont nous disposons sont l'excuse du rang secondaire que nous occupons aujourd'hui. Mais n'oubliez pas que notre tâche est lourde, car, comme un frêle esquif perdu au milieu de puissants navires, nous devons chercher notre route avec le souci constant de ne point nous faire écraser. Se tenir au courant des progrès incessants de la science est une rude besogne pour ceux qui n'ont pas le privilège d'habiter les grands centres ; aussi sont-ils heureux ces exilés, de voir arriver la bonne nouvelle, sous la forme de généreux confrères qui veulent bien quitter la capitale pour leur apporter les provisions qui leur manquent. Nous n'avons pas la famine sans doute, mais simple- ment faim et soif de la nourriture scientifique. Vous nous apportez le boire et le manger. Merci ! Soyez les bien- venus ! Il y a plus de plaisir à donner qu'à recevoir, dit-on Aussi vous laissant le plaisir, nous apprètons-nous à beaucoup recevoir. Livrez-nous les trésors scientifiques que vous possédez, nous les accueillerons avec joie. Nous vous offrirons en revanche l'hospitalité, hospitalité modeste, il est vrai ; mais, vous le savez, offerte de grand cœur. Nous vous ouvrons la maison, elle est nette, mais peu meublée ; venez l'habiter, prenez-en possession, animez-la par votre présence et passez y heureux les heures trop courtes que vous nous faites espérer. Mais comment pourraît-il en être autrement ? n'est-ce point votre sort habituel d'être lieureux ? Gynécologues, obstétriciens n'êtes-vous pas des privilégiés en ce monde ? Car peut-on rêver rien de plus grand, de plus noble, que la science que vous cultivez ? Cette science, qui vous permet de conserver ou de rétablir la santé des deux liens les plus puissants qui rattachent l'homme à la vie. N'est-ce pas, entre vos mains habiles que l'enfant voit le jour, entre elles aussi que la femme retrouve la santé, la jeunesse ! N'est-ce pas grâce à vous que de la chaumière au palais, la famille reconnaissante s'écrie : La mère et l'enfant se portent bien ! Noble tâche, illustres confrères, joies intimes aussi que celles que vous éprouvez lorsque le succès couronne vos efforts. Vos peines!... Que sont-elles vis-à-vis des résultats? et ceux-ci vont grandissant chaque jour.