Électricité animale, prouvée par la découverte des phénomènes physiques et moraux de la catalepsie hystérique, et de ses variétés : et par les bons effets de l'électricité artificielle dans le traitement de ces maladies / Par M. Petetin, père.

  • Petetin, Jacques-Henri-Desiré, 1744-1808.
Date:
1808
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    Il joignait aux qualités qui constituent un savant, un praticien d’un rare mérite, toutes celles qui font le charme, les délices de la société, savoir: beaucoup d’amabilité, d’ima- gination , d’esprit et de goût, et une très- grande douceur dans le caractère. Son esprit, son goût exquis , et la richesse de son ima- gination , lui firent composer, dans diffé- rentes maladies dont il fut atteint, et dans d’autres circonstances , de très-jolies pièces de vers qui annoncent qu’il n’eût pas été moins grand poète qu’il fut grand médecin , s’il eût cultivé les muses. Toutes les qualités de son cœur et de son esprit, et les grands services qu’il rendit à la société par son art etsestalens, lui acquirent généralement l’estime de ses concitoyens et lui firent presqu’autant d’amis que notre vaste cité renferme d’habitans : aussi des regrets publics , un deuil général ont-ils éclaté à sa mort. Le cortège funèbre qu’ont formé ses amis était immense , composé de citoyens de toutes les classes et des premiers Magis- trats de notre ville ; ils ont donné des preuves non équivoques de leur zèle sincère, de leurs regrets amers, de leur douleur profonde , en accompagnant ses tristes restes jusqu’au
    champ de repos ( 1 ), à près d’une lieue de la ville , malgré un temps affreux, qui, plu- vieux et sombre, ajoutait à ce qu’avait de lugubre une cérémonie si imposante. Repose en paix , ame vertueuse ! Ah ! puissent les regrets de tes concitoyens, que tu. consolas par ton aimable et douce philosophie , que tu arrachas à la douleur, à la mort, par l’art sublime que tu appro- fondis, parvenir jusqu’à toi, et te faire goûter encore la volupté la plus pure , te remplir des sentimens les plus délicieux que l’on puisse éprouver ! ce sont ceux que détermine le souvenir du bien que l’on a fait ; ils sont la plus juste , la plus douce récompense, le prix sacré de la vertu. F I N.
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