Des vomissements incoercibles de la grossesse et de leur traitement par le ventouse mammaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 juin 1904 / par J. Barthès.

  • Barthès, J., 1878-
Date:
1904
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Credit: Des vomissements incoercibles de la grossesse et de leur traitement par le ventouse mammaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 juin 1904 / par J. Barthès. Source: Wellcome Collection.

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    plel développement, qu'on voit apparaître, suivant l’ex- pression du poète, « les premières ondulations de la jeu- nesse »,. c’est d’abord le mamelon qui grossit, affirme son sexe ; puis, le contour de la glande qui se dessine, soulève la peau, tend vers la demi-sphère, émancipe le sein du milieu dans lequel il dormait depuis la naissance. « Désormais, à l’époque des régies, du moins chez la plupart des femmes, on verra chaque fois le sein aug- menter de volume, le mamelon se gonfler, l’aréole se colorer,signes révélateurs d’une congestion dont la femme a parfaitement conscience, et qui se dissipent prompte- ment dès que le sang commence à couler. Mais, ce n’est que plus tard, quand l’ovule fécondé hypérémie l’iitérus, (ju’on voit le sein acquérir son complet développement: tous les phénomènes que je viens de signaler comme an- nonçanl l’approche des règles s’accentuent, deviennent permanents, et bientôt on peut faire sourdre du mame- lon un liquide jaunâtre, le colostrum, premier aliment du nouveau-né. «En voilé assez pour montrer l’influence de l’appareil génital sur la mamelle : je serai plus bref encore pour rappeler l’intluence de celle-ci sur l’appareil génital. Car, qui ne la connaît, qui ne sait que toute excitation du mamelon chez la femme nubile se répercute aussitôt sur l’appareil utéro-ovarien ? « Plus tard, à l’époque de la ménopause, quelques femmes atteintes de tumeur de la mamelle ont vu leurs règles revenir au moment où des poussées se faisaient dans la tumeur, illusion de la nature qui prend poui' un regain de jeunesse ce bourgeonnement morbide. Ainsi, on le voit, le sein fait partie, à tous ces titres,de l’appareil génital de la femme. L’instinct,du reste, ne s’y est jamais trompé: on peut affirmer que l’admiration que tout horn-