Volume 25

Encyclographie des sciences medicales : repertoire general de ces sciences, au XIX siecle.

Date:
1833-46
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Credit: Encyclographie des sciences medicales : repertoire general de ces sciences, au XIX siecle. Source: Wellcome Collection.

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    318 QUQTIDIENNK. il est difficile dc fadmellre; car toule autre re- vulsion ne produit lien de semblable. II faudrait done regarder celle-la comme speciale ; alors la difficulte n’est que reculee. II vaul inieux enConve- nir : nous ne connaissoiis pas la cause des elfels anli- periodiques du quinquina ; mais fexperience les de- monlre suffisammenl chaque jour pour que ce medi- cament soil considerecomme fun des plus precieux agents de la therapeulique. § XII. Succedanes du quinquina. On remplaccas- sez aisement le quinquina comme tonique et surlout comme astringent ; mais il est fort difficile de trou- ver dans la maticre medirale un medicament dont on puisse rapproclier les efl'els antiperiodiques des siens. Sans doule, avanl la decouverle de cette ccorce, on guerissail les fievres inlermittenles ; mais il est probable qu’on ne le faisail pas avec autant de certitude qu'a present. Lois done que le quinquina est devenu rare par des difftcultes commerciales cl poliliques, on a cherche a rappeler 1 Usage des plantes anlerieurement employees avec succes. Le quassia dmara el la cascarille, dont on a vante les proprietes ne nous arreteront pas plus que la plupart des aulres plantes exoliques, puisqu'il serait egalc- menl difficile de se les procurer, si le quinquina de- venait rare par des circonstances semblables a celles dont nous parlions tout a I’lieure. ludiquous plutot les vegeiaux indigenes que I on peul prescrire avec avantage, el qui soul loujours a noire disposition. Nous cilerons parmi eux, comme ayant le plus d’im- portancc, la racine degentiane, les sotnmiles de pe- tite ceutauree, les tleurs de camomille, les feuillesde chicoree, de menyanlbe, celles de petit houx, dont on a retire 1 ’ilicine, fecorce de saulo, dans laiguellc on a decouvert la salicine, et fecorce de rnarouier d'Inde. On avail ci u reconnaitre de l'analogie enlre cette ecorce el le quinquina, a cause du tannin qu elle conlienl ; mais fexperience a demontre qu’ellelui est bien inferieure : on ne s'en sert pins. II est une foule d'aulres plantes que Ton donne encore comme succedanees du quinquina. On cite fecorce du tulipier de Virginie qui s’est acclimate chez nous. M. Cruveilhier a vante ie fruit du lilas; M. Collereau les feuilles de penplier blanc (/lr- chiv. Xxx, 422) . el M. Chevalley de Rivazla Lupi- nine, exlraite du Lupin, dont la simple decoction est employee avec avantage par le people de Naples (Hull, thirap. tom. vit ; pag. 93). L’on a encore cheiche a remplacer le quinquina par des prepara- tions arsenicales el par d'aulres substances minera- les. Ces diverse* malieres Torment le sujet de diffe- rent articles de ce dictionnaire. Nous y renvoyons done le leeteur, ainsi qu ail mot Antipkiiiodique . ne devanl pas mainlenanl nous occuper de ces objets. 11 est pen de medicaments qui ait autant exerce la plume des naturalisles et des raedecins, que le quin- quina. Un petit nombre, parmi ces derniers, se sont occupes d en altaquer fusage; beaucoup en ont Vante les proprietes. Depuis la decouverle des aica- loides qu’elle renferme, cette substance est deve- nue le sujet d'ecrilsel de tnemoires imporiams, que nous avons quelquefois cites et dont un plus grand nombre a ele eonsigne dans les savants articles Cin- chonine, Quinine el Quinquina du dictionnaire de MM. .Merat et de Lens, auquel nous avons fail de notnbreux emprunls. II nous elait im|>ossible d’ex- poser completement, en qtielques pages, un sujet qui exigerait plus d’un volume; nous nous sommes done iiniquement attache a faire connaitre les faits principaux qui intcressent le thi-rapeutisle, et a pre- senter un cadre convcnable pour facililer 1’etude et le classement des fails liouveatix que l'observation pourra fournir. Martin Solon. QUINTANE. Voyes Fievres. QUOTIDIENNE. Voycz. Fievres. FIN DU TOME VINGT-SIXIEME.