Volume 5

Encyclographie des sciences medicales : repertoire general de ces sciences, au XIX siecle.

Date:
1833-46
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Credit: Encyclographie des sciences medicales : repertoire general de ces sciences, au XIX siecle. Source: Wellcome Collection.

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    ATI43 (ldxat. TiiACWiTiori-s T. rie rat!a8(LeveilIe, ffow. (fact. chintrij.,lu, p. GS.). i,es causes que Je vieris d’indiquer delermincnl le plus ordinairement la fraclurc de I’un de ces os, comme on Icvoit dansles cas suivaiis, Unjeune homme avail tUe apporle a I'lifipilal de Midlesex, a la suite d’une cliiile violenle sur la lele ; la perle de connaissance n'avail ele que momentaiiee , el aprfis quelqiio temps de sejour a I'liopilal, sans qu’il eut olTerl Ics moindres sympldmes inquietans, le nialade moCirut subilcment <>n porlant uii peu vivemenl la tele de c6te. L’aulop- sie fit reconnailre une fracturedesbonds du Iron occi- pital , dont les fragmens, en se deplacant tout a coup avaieni produit une forte compression de la moelle al- loiigee (C. Bell,^a:pofiY. du syst. not. des nerfsducorps humain. Paris, 1825, in-8“, p- 139 ). Dans un autre cas de chute sur la tele, observe par le docleur Cline, celle parlie elait devenue lellemcnl mobile sur le cou, que le jeune malade etait oblige de soulenir conslamment sa t^te avec ses deux mains. Ilsuccomha douze mois apr6s cel accident, el Ton Irouva Pallas fracture Iransvcrsalement, en sorte que cel os ne maintenail plus Papophyse odontoide, ce qui expli- quait la necessile oii Penfanl avail ele jusqu’a la fin , de suppleer a Paction musculaire, en soulenanl lui- memesat^le, ctprevenant ainsi un dcplacement de I'apophyse odontoide, qui sans cela cut ele promple- ment morlel { Lawrence, On Dislocations of the ver- tebres. Dans les Med. chir. transact., t. xiii, part. II). Les remarques que je viens de faire sur la disposi- tion analomique de Parliciilation alloido-occipilale iie fiont pas applicablesaParliculalionalloido-axoidienne: antant les mouvemens sonl bornes el obscurs dans la premiere, antant ils sonl etendus el faciles dans la soconde, oii lout, au contraire , favorise le deplace- ment des surfaces arliculaires. Centre de tons les mouvemens de rotation de la t^te sur le cou, e’est celle articulation qui supporle tous lesefTorlsacciden- lels,oules violences exterieures qui lendenl a ope- rrr une torsion ou une flexion forcee de la l^le sur le cou ; e’est elle aussi qui est le principal siege de Pal- longement du cou qu’on observe chez quelques pen- dus. Au lieu de ligamens soiides pour unir ces verl6- bres,on ne Irouve enlre leurs lames, el aulour de leurs capsules arliculaires deja tr6s-laclies , qu’un lissu fibro-celluleux fort extensible, qui rend leur deplacemenl facile. Les ligamens odonloidiens ofTrent sans doule un obstacle a celle luxation j mtiis cel ob- stacle cesse d’exister au-dela de certaines1imiles,de m^me qu’on le voit pour d'aulres arliculalioiis, ou Pon Irouve des ligamens analogues, el qui n’en .sont pas moins le siege de luxations completes ; lelles sont les articulations coxo-femorales , libio-feinora- les, etc. Le deplacemenl le plus frequent de Parliculalion alloido-axoidienne est celui qui resulle d’uue rotation forcee de la t6te sur le cou. Dans celle luxation, les apophyses arliculaires de la premiere verli'bre aban- donnent en sens inverse celles de la scconde, de telle sorte que, d un cote, Papophyse articulaire de Pallas se Irouve porlee au-devant de celle de Paxis, landis que, de Paulre cole , c'esl Papopliyse arliculaire de celle dernif re verlcbrequi est en avant . el celh? de Pallas en arrii>re : ces apophyses sonl ainsi a peu pnis sur le mi^me plan, au lieu de rester superposees Pune ^ Pautre. On conceit que si le mouvement de rotation a eu lieu de droile a gauche, ce sera Papophyse arli- culaire droile de Pallas qui se Irouvera cntralnee en avant do celle de Paxis, el vice versA, si le motive- menl derolalion imprime a la t^le a eu lieu de gauche a droile. Dans celle rotation forcee de la l^le, la face est tournee directement au-dessus de Pepaule, et Pon sent du cole oppose, a la parlie superieureel lalerale du cou , une saillie formee par la masse apophysaire de Paxis , que ne recouvre plus Papophyse articulaire de Pallas. Les ligamens odonloidiens eprouvent ne- cessairemenl alors une torsion plus ou moins grande, et les capsules arliculaires de Papophyse odontoide un degre de distension analogue, ou meme une de- chirure partielle, ainsi que les ligamens odonloidiens. L’apophyse odontoide se porte en bas et decote, et non en arri6re. Si la tele est inclinee forlement sur Pune ou Paulre epaule, en meme temps qu’un mouvement de rota- tion forcee luiest imprime, la distension inegalament forte des deux ligamens odonloidiens favorise, dans ce cas, la rupture de Pun d’eux ou leur rupture suc- cessive ; d’ou resulle une luxation plus elendue de Pallas sur Paxis, et qui s’accompagne d’une lr6s- grande niubilite de la l^le sur le cou. Ces deux verlfibres peuvent encore perdre leurs rapports nalnrelspar suite d’un deplacement de Papo- physe odontoide eonseculif a la dechirure des liga- mens de celle apophyse , ou a celle du ligament transverse. Dans le premier cas, Papophyse , se de- gageanl en dessous de Panneau libreux qui la relient, vienl comprimer ou ecraser la moelle epiniSre , et la mort arrive subitement. La longueur moindre de celle apophyse chez les enfans, donnant aux ligamens odonloidiens une etendue relative plus grande, et qui diminue d’aulant leur force de resistance, rend plus facile chez eux le passage de celte apophyse au- dessous du ligament transverse. Aussi, suflU-il qu’un enfant qu’on lienl suspendu avec les deux mains par la l^le, agile alors un peu vivement son corps , pour que ce deplacemenl s’elTeclue, et cause inslanUne- menl la mort. J.-L. Petit en a cite un exemple remar- quable {Malad. des or, 1.1, p. 51). Cette luxation de Papophyse odontoide sans rupture du ligament trans- verse, pout aussi avoir lieu chez Padulle, sous Pin- fluence d’un effort mmsculaire violent, accompagne d’line flexion brusque de la idle sur le cou.Uii homme dirigeant une brouelle, la pousse lout a coup avec force pour faire franchir a la roue I’angle d’un trot- loir : il reussil; mais la brouelle Penlraine en avant avec rapidile; il lombe, et resle mort sur la place. L’apophyse odontoide etait passee au-dessous du liga- ment transverse, et avai^ ecrase la moelle epinidre (C. Bell, loc, cit., p. 140). Quant au deplacemenl de celle apophyse direcle- ment en arridre, par suile de la rupture du ligament transversal , les exemples en sont beaucoup plus rares ; el Pon concoit, eu elfel, qu'il faul une force daulant plus considcralc pour determiner celte rup-