Contribution à l'étude des myopathies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 avril 1902 / par Paul Orssaud.

  • Orssaud, Paul, 1876-
Date:
1902
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Credit: Contribution à l'étude des myopathies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 avril 1902 / par Paul Orssaud. Source: Wellcome Collection.

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    bords libres des paupières, remplacent la saillie des deux orbiculaires supérieurs et inférieurs, dont l’atrophie pres- que complète se manifeste, en outre, parla légère saillie des globes oculaires entraînés en qvant par leur propre poids et qu’aucune barrière musculaire ne retient dans l’intérieur de l’orbite. Nous sommes frappé aussi par la lagophtalmie qu’il nous présente. Malgré les plus grands efforts, le malade n’arrive pas à clore les paupières, il lui est impossible de les mettre en contact; toujours subsiste la fente palpébrale au travers de laquelle, sur une hauteur de deux à trois millimètres, on aperçoit la sclérotique. Le malade dort, par suit»', les veux ouverts, la cornée basculée en liant, derrière la pau- pière supérieure*, la fente palpébrale encore agrandie par le relâchement musculaire. Le moindre effort suffit pour relever les paupières incomplètement abaissées et vaincre la contraction forcée mais inefficace de l’orbiculaire atrophié. L’œil droit est moins saillant que le gauche, qui a sa fente palpébrale rétrécie au niveau de l’angle externe par une opération d’eclropion faite à la clinique ophtal- mologique. (Juant à la musculature externe de l’œil, elle est absolument normale. A noter I atrophie du muscle de llorner ; h* malade se plaint d épiphora. Veut-il sourire, la lèvre inférieure s’aplatit et semble st* tendre, tandis que la supérieure fait de plus en plus saillie en avant. Si on l'excite à rire à lèvres déployées, au lieu d’avoir le rire arrondi comme normalement, grâce à l’élévation des commissures et à la légère incur- vation à convexité inférieure de la lèvre supérieure, il ril en Iraoei’S, le peaussier du cou et le risorius de Sanlorini élargissent sa fente buccale et aplatissent les lèvres ; son